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Lexique LGBTQIA+ : que cachent ces lettres ?

Gay, lesbienne, queer, transgenre, nombreux sont les termes permettant à une personne de se définir par rapport à son orientation sexuelle et son identité de genre. Cependant, beaucoup de ces termes sont repris dans la société sans forcément savoir ce qu’ils signifient vraiment. On vous aide à décrypter le lexique LGBTQIA+ dans cet article.

Des termes généraux à connaître

L’orientation sexuelle et/ou affective

L’orientation sexuelle ou affective est l’attirance et/ou le désir, qu’une personne ressent pour une autre personne. De manière générale, cette dernière est déterminée par le sexe biologique qui peut alors être opposé (hétérosexualité) ou semblable (homosexualité), ou le genre. Pour certains, l’attirance est dirigée vers les deux sexes, on parle alors de bisexualité. A noter que l’orientation sexuelle, bien qu’elle fonctionne de la même manière, est à distinguer de l’orientation affective. La première étant le ressenti d’un désir sexuel et la seconde d’un désir amoureux. L’orientation sexuelle/affective peut évoluer avec le temps car elle est influencée par les expériences de vie.

L’identité de genre

Ce terme définit le ressenti intime et individuel qu’une personne a, quant au genre auquel elle s’identifie. Notre système sociétal est binaire. De ce fait, lorsqu’une personne nait, on lui attribue le genre féminin, s’il s’agit d’une personne de sexe féminin et le genre masculin, s’il s’agit d’une personne de sexe masculin. Dans la majorité des cas, la population s’identifie au genre assigné à la naissance, on parle alors de personnes cisgenres. Cependant, cela peut parfois ne pas être le cas. Ainsi, on parle de personne transgenre. Attention ici à ne pas prendre ce terme sous le sens commun de personne changeant de sexe, car ce n’est pas toujours le cas. De ce fait, une personne, peut s’identifier en tant que femme, plutôt qu’homme, genre qui lui a pourtant été attribué à la naissance. De nos jours, on retrouve bien d’autres termes permettant aux personnes de s’identifier ou non à un genre.

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L’expression de genre

Chaque personne se réfère à un genre qu’il va exprimer à sa manière. C’est ce que l’on nomme l’expression de genre. On parle alors du langage corporel ou verbal, des choix vestimentaires ou esthétiques, en bref, tout ce qui va être présenté au monde extérieur. L’expression de genre n’est pas toujours en adéquation avec l’identité de genre. Une personne peut donc s’identifier en tant qu’homme (identité de genre) et avoir une expression de genre féminine. Actuellement, on retrouve plus de termes permettant de qualifier une expression de genre, voire même des termes désignant un état éphémère comme les Drag Queens ou Kings.

Que cache l’acronyme LGBTQIA+ ?

acronyme lgtqia+

L pour Lesbienne

Lesbienne se dit d’une personne de sexe féminin étant attirée par une autre personne de sexe féminin. Ce peut être de manière sexuelle ou affective.

G pour Gai ou Gay

Contrairement à la définition du sens commun, se référant à une personne de sexe masculin uniquement, ce terme englobe toute les personnes ayant une attirance physique ou affective envers un individu du même sexe. Il s’agit donc d’un synonyme du terme ‘’homosexuel.le’’. Cependant, il est souvent connoté négativement.

B pour Bisexuel.le

Ce terme désigne une personne pouvant avoir une attirance érotique et/ou émotionnelle pour une personne du même genre qu’elle et du genre opposé. Pour certains.es, cette attirance peut-être plus marquée dans l’un ou l’autre cas.

T pour Trans-

Ce préfixe peut se référer au terme ‘’transgenre’’, dont nous avons parlé plus tôt. Toutefois, il peut également représenter le terme ‘’transidentitaire’’ qui se dit d’une personne ayant une identité ou expression de genre différente de celle attribuée à sa naissance. Attention à bannir le mot ‘’transexuel.le’’ du vocabulaire car ce terme présente une connotation négative et insultante. En effet, il se réfère à un changement médical du sexe biologique, ce qui n’est pourtant pas toujours le cas.

Q pour Queer

Queer, vient de l’anglais et se traduit littéralement par « étrange ». Cependant, si au départ ce terme était utilisé comme une injure envers les personnes homosexuelles, il est maintenant bien plus puissant. En effet, de nos jours, une personne se définissant comme queer est une personne qui ne souhaite pas être définie par l’un ou l’autre genre ou par une orientation sexuelle fixe. Il s’agit donc d’une revendication de changement du système binaire sociétal de normes sexuelles.  

I pour Intersexué.e

Le terme Intersexué.e est utilisé pour qualifier les personnes étant nées avec des caractéristiques physiques, génétiques et/ou hormonales qui ne peuvent pas totalement représenter la ‘’masculinité’’ ou la ‘’féminité’’ au sens médical tel que défini dans notre société. Ainsi, ces personnes présentent des caractéristiques correspondant aux deux ou à aucun des deux. On parle des caractères sexuels primaires, du taux d’œstrogènes ou de testostérone, permettant de représenter le corps femelle ou mâle comme le voudrait la norme sociétale. Il existe entre 1 à 2% de naissance dans ce cas de figure.

(source)

A pour Asexuel.le ou aromantique

Quand un individu se qualifie comme asexuel.le, cela veut dire qu’il ne ressent pas ou peu d’attirance sexuelle, érotique, pour un autre individu, qu’iel soit du même sexe ou du sexe opposé. Il existe un spectre d’asexualité. De ce fait, il n’est pas impossible d’apprécier un rapprochement physique, des câlins, sans pour autant avoir envie d’un rapprochement sexuel. Une personne aromantique, quant à elle ne ressent pas ou peu d’attirance romantique envers une personne et ce,  peu importe son genre ou son sexe. Il existe également un spectre d’aromantisme.

Et le + ?

Agenre : se dit d’une personne ne s’identifiant à aucun genre (ni masculin, ni féminin). On parle alors parfois d’un genre neutre ou de troisième genre.

Genderfluide : Mot anglais désignant les personnes s’identifiant à un genre en particulier mais dont cette identification peut fluctuer au cours du temps. En français, on retrouve parfois le terme ‘’fluide dans l’identité de genre’’ ou ‘’genre fluide’’.

Non-binaire : ce terme est utilisé par les personne ne s’identifiant à aucun genre binaire (masculin ou féminin), mais qui s’identifie aux deux ou à aucun des deux. Ce terme montre donc un rejet du système binaire sociétal.

Pansexuel.le : attention à ne pas confondre ce terme avec celui de « bisexuel.le ». En effet, si ce dernier prend en compte le genre dans l’attirance sexuelle ou émotive ressentie, une personne pansexuel.le, quant à elle ne se soucie même pas du genre. Ainsi, l’attirance se fait indépendamment du genre de l’autre personne.

Polyamoureux.se : une personne se disant polyamoureuse, est engagée dans une relation avec plusieurs autres personnes ayant toutes donné leur consentement. Ce type de relation permet une liberté sexuelle, sentimentale et de choix de chaque personne qui y est engagée.

Qu’il détermine une orientation sexuelle, un choix de genre, un choix d’identification à un genre, vous le voyez, chaque terme a une signification précise. On espère que cet article vous aura éclairé sur le lexique LGBTQIA+ et que vous utiliserez ces termes à bon escient !

A lire aussi :

Le Pride Month : origine de ce mouvement engagé

Les sources de l’article : SofeliaPass Santé JeunesEt toi tes casesFondation EmergenceGenres Pluriels 

Article écrit par Loredana Nardello, stagiaire

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Mode

Tendance slow fashion : organiser un échange de vêtements avec ses proches

Vous avez envie de consommer moins mais mieux ? De faire plus attention à vos achats fashion mais aussi très envie d’avoir de nouvelles pièces dans votre garde-robe ? Vous avez des vêtements que vous ne portez plus mais en très bon état ? Beaucoup de questions auxquelles nous avons une solution ludique et responsable… Organiser un échange de vêtements entre ami.e.s. 

L’échange de vêtements, comment ça fonctionne ?

L’échange de vêtements, également appelé swap de vêtements, consiste à se réunir avec des ami.e.s ou des connaissances pour échanger des vêtements que l’on ne porte plus, contre des vêtements appartenant aux autres. Le plus simple pour débuter est évidemment d’organiser cet événement avec vos ami.e.s proches et d’établir à l’avance les règles de l’échange. 

Faire un échange de vêtements : les avantages

L’échange de vêtements c’est THE alternative à la fast fashion qu’on adore ! 

Avantages écologiques

Échanger ses vêtements est une pratique éco-responsable, car elle permet de réduire les déchets textiles et de préserver les ressources naturelles nécessaires à la fabrication de nouveaux vêtements. C’est le principe de la seconde main mais avec ses ami.e.s et sans échange d’argent. Le concept a tout pour plaire. 

Lire aussi nos articles sur la slow fashion : 

Comment adopter la slow fashion ?

Le guide pour réduire ses achats fast fashion

clothes swap

Un moment agréable avec ses proches

Le swap de vêtements est une activité conviviale qui permet de passer un bon moment entre potes. En échangeant des vêtements, on peut aussi partager des astuces mode, découvrir de nouvelles pièces et s’amuser à essayer des tenues originales. Mettez un fond musical, prévoyez un apéritif sympa et le tour est joué ! 

Renouveler sa garde-robe à moindre coût

En échangeant des vêtements avec ses ami.e.s, on peut se procurer de nouvelles pièces sans dépenser d’argent. C’est une solution idéale pour celles et ceux qui cherchent à faire des économies tout en adoptant une mode plus responsable. Le concept peut également être très intéressant pour les garde-robes des petits. Vous pouvez prévoir un échange entre ami.es parents durant lequel vous apportez les pièces que vos enfants ne portent plus et qui sont pourtant en bon état. 

Quelques astuces pour une bonne organisation

Même entre ami.e.s pour que cet échange soit réussi, mieux vaut prévoir quelques points essentiels : 

  1. Fixez une date et un lieu qui conviennent à tout le monde. 
  2. Établissez des règles claires : Par exemple, précisez le nombre de vêtements que chaque personne peut apporter, le type de vêtements qui peuvent être échangés, et les conditions dans lesquelles les échanges se feront.
  3. Prévoyez un espace asse grand pour que chacun puisse présenter ses vêtements mais aussi pour ranger et essayer.
  4. Un peu plus de fun : pourquoi pas prévoir un petit défilé pour présenter les pièces phares que l’on souhaite échanger ?

Que faire des vêtements restants ?

Vous n’avez pas su échanger tous les vêtements que vous ne portez plus ? Que faire des vêtements restants ? Plusieurs solutions : 

  • faire un don à une association 
  • garder les vêtements pour un prochain échange 
  • mettre en vente les vêtements 
  • upcycler certaines pièces 

Lire aussi notre article complet sur le sujet : 

Que faire des vêtements que l’on ne porte plus ?

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Nos conseils pour apprendre à accepter son corps

En vogue ces dernières années, le body positivisme a la cote. Mais exposer son corps n’est pas forcément toujours chose aisée. Déformations corporelles, normes sociétales qui prônent un corps parfait, nombreux sont les facteurs qui font que nous n’arrivons pas à accepter notre corps tel qu’il est. Pourtant se réconcilier avec son corps, ça permet de se sentir mieux dans sa tête et mieux dans sa peau. Voici nos conseils pour apprendre à accepter son corps.

« Tous les corps sont beaux »: le mouvement body positive, qu’est-ce que c’est?

Arrêter de se comparer

Quand on a des complexes, on peut être tenté.e de se comparer pour trouver ce que les autres ont et que nous n’avons pas. La comparaison ne sert à rien, si ce n’est qu’à renforcer ses complexes. En effet, on oublie trop souvent que tous les corps sont différents. La morphologie change pour chaque personne, ce qui implique que l’on ne pourra parfois jamais avoir l’esthétique que l’on souhaite avoir. Comprendre sa morphologie est indispensable pour se réconcilier avec son corps.

Pratiquer une activité physique

Pour le corps et pour l’esprit, pratiquer une activité physique n’a que des effets positifs. Prendre soin de son corps permet de se sentir en forme et de se sentir plus tonique. Bouger son corps permet également de ne faire qu’un avec lui et donc de mieux le percevoir et le comprendre. Si vous n’êtes pas fan de sport, c’est peut-être parce que vous n’avez pas trouvé celui qui vous convient. Le conseil que l’on peut vous donner c’est de tester : séances en salle, cours collectifs, sport d’équipe ou encore sport de combat, à vous de déterminer dans lequel vous vous épanouissez le plus. On entend souvent que le sport est une torture mais il doit se transformer en plaisir. Voir votre corps évoluer et vous sentir plus à l’aise avec lui vous permettra de vous challenger sans cesse.

Self-love : 5 conseils pour cultiver l’amour de soi

Faire un tri dans les comptes que l’on suit sur les réseaux sociaux

On passe un temps considérable sur les réseaux sociaux. Ce qu’on y fait ? On suit l’actualité de nos proches, de la société et la vie de nos influenceurs préférés. En partageant les détails de leur vie privée, ces derniers sont devenus quasiment nos ‘’amis’’. Ce qui en résulte, c’est une addiction inconsciente à leur contenu. Cependant, cela peut parfois avoir un impact négatif sur notre perception de nous-même. Suivre des personnes qui ont un corps « parfait », nous rappelle sans cesse nos propres complexes. Ainsi, le meilleur conseil que l’on puisse vous donner c’est de faire un tri dans vos abonnements. En ne gardant que ceux qui vous font du bien mentalement, c’est-à-dire, ceux qui publient du contenu qui correspond à votre vie et votre corps.

Choisir des vêtements à sa taille

Ça peut paraître bête, mais c’est pourtant primordial. En effet, on peut avoir tendance à nier le fait que l’on fasse une taille plus élevée que celle que l’on pensait faire. Ainsi, on peut tenter de forcer le passage dans un jeans taille 36 alors que l’on se sentirait tellement mieux dans un 38. Également, la société imposant souvent une norme corporelle ‘’mince’’, on peut avoir une idée négative des tailles au-delà du 38. Or, ce n’est pas grave si vous êtes dans le cas. Le principal c’est de rentrer dans ses vêtements et s’y sentir bien et non pas « boudinée », comme on l’entend souvent. N’oublions pas que ce sont les vêtements qui s’adaptent à notre corps et non notre corps qui s’adapte aux vêtements.

Comprendre que son corps vit, lui aussi

Il est important de comprendre que le corps vit et réagit à différentes situations et stimulis. Ainsi, il faut analyser le contexte général pour comprendre pourquoi il est comme il est. Pensez à analyser votre mode de vie, vos habitudes et la situation dans laquelle vous évoluez. Il y a différents facteurs à analyser pour comprendre pourquoi votre corps est tel qu’il est. Premièrement, si votre mode de vie ne vous permet pas une activité physique importante, votre corps en subit les conséquences, inévitablement. Deuxièmement, si vous sortez un peu plus avec des amis ou de la famille et que vous mangez en extérieur, on peut se sentir un peu plus lourd ou bouffi. Enfin, n’oubliez pas que le corps et l’esprit sont liés. Si vous êtes plus stressé, par exemple, vous risquez soit de manger plus, soit de manger beaucoup moins et ça se ressentira au niveau corporel également.

Être indulgent avec son corps

Finalement, avoir des petites traces sur son corps : cicatrices, vergetures, varices, … montre que votre corps a vécu. Plutôt que de voir ces marques comme des poids, essayez de les voir comme des preuves de ce que vous avez pu vivre. Dans le cas des tâches (de naissance, rosaces…), percevez les comme une différence qui vous rend unique. Dans tous les cas, soyez indulgent envers votre corps parce qu’il n’est pas et ne sera jamais parfait.

Quoiqu’il en soit, n’oubliez pas que, comme pour votre identité, votre corps est unique, lui aussi. S’il subit les conséquences de votre mode de vie et votre état psychologique, il n’en reste pas moins qu’il présente une morphologie exclusive. Comprendre tout ça est la première étape pour l’accepter tel qu’il est. Cependant, ces conseils sont à prendre avec du recul et il ne faut pas culpabiliser d’aller à leur encontre. L’acceptation corporelle est plus complexe qu’il n’y paraît, allez y pas à pas ! On espère, quand même, que ces quelques conseils pour apprendre à accepter son corps vous aideront à penser qu’une réconciliation avec lui est tout à fait possible.

Si vous souhaitez en entendre plus sur le sujet, on vous conseille cet épisode du podcast ‘’Y’en a marre’’ de notre stagiaire !

Article écrit par Loredana Nardello, stagiaire

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6 bonne raisons d’acheter en seconde main

Peur de la conformité ou qualité des vêtements, réticence à mettre des vêtements qui ont déjà été portés ou de ne pas trouver ce que l’on cherche, … Nombreux sont les freins rencontrés par certains quant à l’achat en seconde main. Pourtant, opter pour ce mode de consommation présente de nombreux avantages. Découvrez-les dans cet article.

Participer à l’économie circulaire

Le principe de la seconde main, c’est de revendre des biens qui ont déjà été utilisés par d’autres.C’est ce qu’on appelle l’économie circulaire. L’acte d’achat en seconde main contribue à cette dernière. Plus besoin de reproduire de nouvelles pièces puisqu’on réutilise les mêmes jusqu’à leur usure totale. Dans une démarche totalement green, à la fin de vie du produit …. on passe à l’upcycling ! C’est-à-dire, le détourner de son utilisation de base plutôt que de le jeter. 

Soutenir les indépendants locaux

Bien sûr, vous pouvez trouver de la seconde main sur le géant Vinted pour un maximum de choix. Cependant, avant de vous tourner vers cette option, passez rendre visite aux friperies ou antiquaires de votre ville, ou des villes avoisinantes. Des lieux à l’atmosphère distincte, une expérience, plus qu’un simple achat. De plus, vous faites vivre l’économie locale et contribuez à la continuité de ces petits commerces. Petit plus, les gérants.es sont souvent des personnes passionnées qui ont envie de transmettre cette passion. Vous pourrez donc être conseillé personnellement. En plus de cela, la qualité est contrôlée par eux avant la mise en vente, pas d’inquiétude, donc, à avoir sur ce point. 

Soutenir de beaux projets

Évidemment vous soutenez les initiatives d’indépendants, mais dans certains cas, vous pouvez aussi, au travers de vos achats, soutenir différents projets sociaux et humanitaires. C’est le cas des magasins Oxfam ou de la Croix rouge, ou encore des Petits Riens, par exemple. Ces organismes ont des magasins physiques un peu partout en Belgique et permettent de soutenir une cause plus intéressante que le capitalisme *hum hum* grâce à votre achat. 

Faire des économies

Ce n’est pas une idée reçue, en général, les prix sont plus intéressants dans les magasins de seconde main. Pourquoi ? C’est le principe même de la seconde main, le vêtement ou l’objet ayant déjà été utilisé, il est revendu à petit prix pour faire le bonheur de son prochain propriétaire. De plus, dans certaines friperies, vous trouvez également des vêtements neufs qui présentent un mini défaut de fabrication (qui empêche sa mise en vente « classique ») ! Vous pouvez également trouver des friperies qui proposent des prix au kilo et qui permettent de faire une économie considérable. C’est le cas du Rendez-Vous Vintage à Mons, par exemple, ou du Melting Pot Kilo à Bruxelles.

Participer à la lutte pour le climat

En achetant en seconde main, on participe à l’économie circulaire, comme dit précédemment., à une plus grande échelle, on participe  également à la lutte contre le réchauffement climatique,apportant notre (petite) pierre à l’édifice.En diminuant les achats neufs, on participe in fine à la baisse de la production de certains produits. Cet aspect écologique est évidemment bien plus complexe et ne s’applique pas instantanément lors de l’achat. Mais le comportement groupé des consommateurs, permettra au final d’avoir un résultat écologique positif !  N’oublions pas non plus que la réduction de production des industries permet une diminution de l’utilisation des ressources premières, ou du moins une limitation de celles-ci.

Trouver des pièces rares et découvrir de nouvelles marques

Si l’on retrouve en nombre des pièces produites pour les magasins classiques, on peut également tomber sur de belles surprises. En effet, on peut y chiner des biens de marques inconnues. Le shopping en magasin de seconde main permet, dès lors, de connaître de nouvelles marques, que l’on aurait certainement jamais connues autrement. Mais c’est également l’occasion de vous créer un look ou une décoration unique. N’oublions pas, non plus, le charme de l’ancien qui peut réhausser une tenue. On pense notamment aux Dr Martens usées, aux sacs vintages, aux lampes art déco ou encore aux miroirs dorés aux formes distinctes. 

Qu’ils soient esthétiques, écologiques ou économiques, les avantages d’acheter en seconde main sont nombreux. On espère que ces raisons de craquer pour ce mode de consommation vous aura convaincus et que vous céderez à la tentation de vous faire plaisir sans culpabiliser (mais avec modération toujours *clin d’œil*). 

Article écrit par Loredana Nardello, stagiaire

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#ClimateOfChange, le visage humain du changement climatique

Le changement climatique est aujourd’hui un enjeu majeur pour l’humanité. Les conséquences des activités humaines sur l’environnement ont un impact sur notre planète, qui se manifeste notamment par des phénomènes climatiques extrêmes: des sécheresses, des inondations, des incendies de forêt et bien d’autres encore. Mais si le changement climatique est souvent présenté comme un problème environnemental, il a également des conséquences directes sur la vie des populations humaines. Les populations les plus vulnérables sont souvent les plus touchées, avec des conséquences dramatiques sur leur sécurité alimentaire, leur santé et leur mode de vie.

Le projet Climate of Change est co-financé par la Commission européenne dans le cadre du programme DEAR (Development Education and Awareness Raising). Suite à plusieurs études de cas menées au Sénégal, au Guatemala, au Kenya et au Cambodge mettant en lumière les liens entre changement climatique et migrations, le projet vise à développer chez les jeunes citoyens de l’UE une conscience et une compréhension des crises et défis de notre monde actuel. 

En savoir plus

Le changement climatique, une crise environnementale mais aussi sociale

Le changement climatique est un sujet d’actualité brûlant. On parle de réchauffement, de pollution, de déforestation. De plus en plus nombreux sont ceux qui dénoncent et apportent des pistes de réflexions pour agir. Néanmoins, la crise est souvent présentée comme “future” pour le monde occidental: dans quelques années, on ne pourra plus faire telle chose ou telle chose, les catastrophes seront de plus en plus fréquentes et importantes, il fera de plus en plus chaud, les inégalités se creuseront, … C’est vrai mais ce qui est également vrai c’est que cette crise climatique et sociétale est déjà un phénomène puissant et quotidien dans les pays les plus pauvres.  

Notre article sur l’éco-anxiété pourrait également vous intéresser.

Des inégalités sociales, économiques et politiques

Les 10% les plus riches du monde sont responsables de 52% des émissions de gaz à effet de serre (chiffres entre 1990 et 2015). Et qui en pâtit le plus ? Les populations les plus vulnérables. Selon une étude menée en 2018 par le Centre de recherche en épidémiologie des catastrophes, les habitants des pays les plus pauvres ont en moyenne six fois plus de risques d’être sévèrement touchés par les catastrophes naturelles. 

Alors, même si la crise écologique est mondiale, ses effets sont inégaux sur les populations du monde. On parle ici des effets liés au changement climatique, à cela s’ajoutent également les conflits politiques et les difficultés économiques qui, eux aussi, entraînent des conséquences sans précédent sur les citoyens. 

Migration, changement climatique et nécessité d’action

Quel est donc le lien entre changement climatique, migration et nécessité de changer notre quotidien ? Les effets du changement climatique ont des impacts sur les moyens de subsistance, la santé, l’infrastructure et la sécurité humaine. Ils peuvent entraîner la perte de terres cultivables, la diminution de la production alimentaire, l’augmentation de la pauvreté, la propagation de maladies infectieuses, etc. Quels moyens ont ces populations pour survivre ? Quitter leur pays (si elles le peuvent). 

Enfin, ce sont les pays les plus riches et les plus puissants qui ont une plus grande capacité à influencer les politiques mondiales sur le changement climatique. D’où l’importance d’en parler et d’insuffler le changement.

Prise de conscience et sensibilisation : un premier pas vers le changement avec #ClimateOfChange

Le savoir et la sensibilisation sont un premier pas vers le changement. C’est en s’informant sur un sujet que l’on peut agir en conscience mais aussi en parler autour de nous. Le projet paneuropéen Climate Of Change encourage notre génération à se faire entendre pour protéger les droits de l’Homme. On ne peut plus faire semblant de rien et fermer les yeux. 

 

Cette crise n’est pas nouvelle, loin de là et de nombreuses personnes en ont déjà fait les frais. C’est pourquoi il est temps d’agir et d’exiger des mesures concrètes auprès des politiques pour un avenir plus juste et durable.

“Nous nous battrons pour des politiques efficaces qui servent les gens et nous serons les protagonistes de notre avenir afin de créer une économie socialement et écologiquement juste” 

L’Association européenne pour la démocratie locale, l’un des partenaires du projet

Climate of Change a été lancé en 2020 et est le résultat de la coordination de 15 partenaires dans 13 pays différents. L’Association européenne pour la démocratie locale (ALDA) en fait partie. Elle a déjà plus de 500 projets à son actif. Son but premier est de soutenir la démocratie locale, les citoyens et les groupes de citoyens dans leur initiative pour un monde plus durable. En savoir plus sur l’ALDA

Sources : Le site Climate of Change – Rapport sur le climat de changement et l’économie du bien-être et Rapport de synthèse Au-delà de la panique ? Exploration des mobilités climatiques (les deux sont disponibles ici).

*article sponsorisé

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6 adresses pour une pause sucrée à Mons

Mons, cité du Doudou, regorge de pleins d’endroits où se restaurer. Hamburgers, ramens, boulettes, nombreuses sont les tentations gourmandes… Mais les grandes gagnantes sont les pâtisseries ! En effet, on a vu plusieurs comptoirs sucrés s’y installer ces dernières années. Voici notre sélection d’adresses pour une pause sucrée à Mons.

Rejoignez Alice aux Pays des Merveilles chez MilyPat

Ce tea-room vous plonge dans l’univers enchanté d’Alice aux pays des merveilles. Du sol au plafond, l’atmosphère est féérique. De vieux livres du conte dans une bibliothèque ancienne, des fauteuils chinés et des tasses renversées en guise de lumière, tout est pensé dans les moindres détails. Vous aurez aussi l’occasion de voir les jambes d’Alice sortir du plafond et serrer le nez de la poignée si vous avez une envie pressante… Au-delà de l’atmosphère, Emilie Coppens, la créatrice de MilyPat, est une pâtissière hors pair. On peut y goûter ces cupcakes, tous nommés sur le thème d’Alice aux pays des merveilles : l’hippocampapillon, Tweedle Doo ou chat fou, par exemple. On y retrouve aussi des verrines sucrées, des mélo-cakes, des cakes pop ou encore des brookies. Côté boisson, on a le choix : chocolats chauds, café, thé glacé maison… De quoi céder au « eat me » et « drink me », comme Alice !  Attention, toutefois, si vous souhaitez y aller, la sélection change toutes les deux semaines. Vous pouvez la retrouver sur le compte Instagram ou sur Facebook. A savoir qu’elle possède plusieurs boutiques (Mons, mais également à Ath ou Tournai).

Mel Oh Cake, le tea-room kids-friendly

Autre incontournable tea-room : Mel Oh Cake. Aurélie, la créatrice, vous propose de nombreuses pâtisseries faites maison comme des tartelettes, des cupcakes, des mélo-cakes (ce serait le comble de ne pas en avoir quand on s’appelle comme ça), ou encore des cookies. Sa sélection change chaque semaine, pensez donc également à vérifier sur Instagram et Facebook ce qu’elle propose avant de vous y rendre (même si on sait que c’est toujours un délice *clin d’œil*). On y retrouve également des cafés, thés chauds ou froids. Auparavant présente dans un petit établissement, l’enseigne est maintenant située à la Rue des Fripiers, dans un espace bien plus grand. Une verrière en guise de toit et une décoration style scandinave, c’est l’atmosphère parfaite pour un petit moment entre amis.es, par exemple. Petit plus, Aurélie a mis un point d’honneur à rendre le tea-room kids-friendly. Il y a donc un endroit spécifique permettant aux enfants de s’amuser avec un petit toboggan et des feuilles de coloriages. 

Le Paddington pour prendre le traditionnel tea-time anglais

Installé il y a peu dans la rue Notre-Dame, le Paddington permet de voyager en Angleterre sans prendre l’Eurostar ! Ce couple, passionné de la culture anglaise, a voulu ouvrir un tea-room typiquement British et c’est réussi. La décoration nous plonge tout droit dans un épisode de Downtown Abbey. Ne proposant que des pâtisseries réalisées par leurs soins, la sélection change chaque semaine pour offrir un choix varié de desserts traditionnels du Royaume-Uni. On y découvre donc le cranachan ou dundee cake, par exemple, desserts typiques écossais, mais également les incontournables shortbreads, scones et cinnamon rolls. Le vendredi et le samedi, dès midi, ainsi que le dimanche dès 10h, ils vous proposent le tea-time traditionnel anglais. De quoi nous réconcilier avec la gastronomie anglaise, qui bénéficie souvent d’une mauvaise réputation (oups).…

Pigalle Délice, le café girly et instagrammable à souhait

Ce qui est sûr, c’est que si vous passez par la rue de Nimy, impossible de le rater… En effet, si son intérieur est entièrement rose, c’est également le cas de sa façade ! Pigalle Délice, c’est LE café trendy de Mons. La décoration est pensée dans les moindres détails pour vous permettre de faire vos meilleures photos, mais c’est également le cas de la présentation des plats. Que vous ayez le bec sucré ou salé, on est sûres que vous y trouverez votre bonheur. Au programme : pancakes, crêpes, bagels, salades, plateau brunch… Vous avez l’embarras du choix. Chaque assiette donne tellement l’impression de sortir de Pinterest, qu’on a presque peur d’y toucher… Mais une fois que c’est fait vous ne pouvez pas vous arrêter. Si vous cherchez un endroit où bruncher entre copines, ne cherchez plus, c’est l’endroit qu’il vous faut !

Une pause new-yorkaise au MoMA Coffee

Le MoMA coffee, situé dans la rue de la coupe, est un petit café qui ne paie pas de mine… et pourtant ! MoMA signifie, en réalité, ‘’Mons Manhattan’’, ce qui traduit de l’ambiance qui y est présente. Murs en briques, vitrine typique, panneau de suggestion made in New-York, tout est fait pour vous plonger dans le Central Perk (ou pour les plus jeunes, un épisode de Gossip Girl *rires*). Au menu, côté salé, on retrouve des bagels, seulement le midi. Le reste du temps, on peut y manger du carrot cake, des cinnamon rolls, du brownie, du banana bread ou encore du cheesecake. Si la carte des desserts change chaque jour pour en garantir leur qualité, les boissons, elles, restent les mêmes. Ainsi, vous pouvez y goûter du chocolat chaud, des latte, des smoothies ou du simple café. Le petit plus, l’enseigne est vegan friendly.

Al keket’, les pâtisseries décomplexées

Envie d’un endroit insolite ? Al keket’ est là pour vous. Située à la rue de la chaussée, à l’entrée du piétonnier montois, cette enseigne casse les codes. Pour cause, elle propose des keket’ cakes et des foufoun’. Kézako ? Des gâteaux en forme de pénis ou de vulve nappés de chocolat, avec un topping spécial. A côté de ces ‘’gourmandises érotiquement amusantes’’, comme ils le disent si bien, on y trouve des fraises enrobées de chocolat, des tétons aux différents goûts, ainsi que des milkshakes. Si l’enseigne s’est récemment installée à Mons, on la retrouve aussi à Namur et Tournai. De quoi vous offrir une pause sucrée inédite avec leurs coquineries gourmandes.

Alors, tenté.e de faire un tour dans une de nos 6 adresses pour une pause sucrée à Mons ? 

De passage à Namur ? Découvrez également nos adresses préférées par ici.

 

Article écrit par Loredana Nardello, stagiaire

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Beauté

Nos conseils pour une manucure 100% naturelle

On vous a déjà donné nos conseils pour avoir une routine beauté éco-responsable. Mais est-ce que vous avez déjà pensé à prendre soin de vos ongles de manière naturelle également ? On le sait, les produits de manucure n’ont pas une composition que l’on pourrait qualifier de ‘‘clean’’, en général. Quels vernis et dissolvants choisir ? Comment prendre soin de ses ongles naturellement ? Voici nos conseils pour une manucure 100% naturelle.

Prendre soin de ses ongles

Les huiles végétales pour les fortifier

Comme pour les cheveux, les ongles doivent être régulièrement nourris pour être plus beaux et renforcés. Le meilleur moyen pour les maintenir en bonne santé ? Les huiles végétales. Il vous suffit d’en appliquer un peu sur et sous l’ongle avant la manucure et de laisser sécher une dizaine de minutes avant d’appliquer votre vernis. Vous pouvez également en appliquer tous les jours quand vous ne souhaitez pas appliquer de vernis. Si toutes les huiles végétales permettent de les nourrir, la grande gagnante est l’huile de ricin qui permet de les renforcer, les nourrir et aider à leur croissance.

Le jus de citron pour les nettoyer

Incontournable remède de grand-mère, le bain de jus de citron est une astuce 100% naturelle qui fait des miracles. En effet, le jus de citron permet, au-delà de la désinfection, de renforcer les ongles et surtout d’éviter qu’ils jaunissent. Finis les ‘’marqueurs miracles’’ qui permettent de blanchir vos ongles, il vous suffit de couper un citron en deux et d’en appliquer le jus sur vos ongles pour un blanchissant naturel. Mélangé à de l’eau chaude, vous pouvez également vous en servir pour faire tremper vos doigts et ramollir vos cuticules afin de pouvoir les repousser plus facilement avant votre manucure.

Mettre du vernis

La composition

Les vernis classiques que l’on trouve partout ont souvent une composition contenant une grande quantité de produits toxiques. On y retrouve des solvants et plusieurs perturbateurs endocriniens. Cette composition est voulue pour faire tenir plus longtemps le vernis. Dans une composition de vernis classique, on retrouve majoritairement :

  • Le formaldéhyde : également appelé formol, il s’agit d’un gaz incolore et inflammable, considéré par le Centre International de Recherches sur le Cancer comme cancérigène.
  • Les phtalates de diméthyle et de diéthyle : il s’agit de perturbateurs endocriniens.
  • Le camphre synthétique : il est néfaste pour la santé lorsqu’il est respiré.
  • Le toluène : souvent utilisé comme solvant, il est très nocif lorsqu’il est inhalé et peut causer des lésions neurologiques à forte dose.

(source)

vernis

Les vernis bio, la fausse bonne idée

Il existe des vernis dits ‘’bio’’. Ceux-ci ne contiennent pas de toluène ou de formol, en bref, ils évitent tous les composants chimiques déclarés comme étant nocifs pour la santé. Cependant, un vernis bio ne peut pas exister.  En effet, même s’ils sont certifiés comme bio, ils contiennent, en majorité, toujours des substances comme les solvants ou les minéraux qui ne sont pas considérés comme produits biologiques. Ceci dit, il s’agit quand même d’une énorme marge de progression, on vous l’accorde. Attention, toutefois, à ne pas penser que bio est égal à totalement naturel.

Les vernis naturels, ça change quoi ?

Si le vernis bio n’existe pas, on a quand même une alternative dite naturelle. Ces vernis sont ‘’biosourcés’’ et sans substances toxiques. Que veut dire biosourcé ? Cela veut dire qu’ils sont produits à 85% avec des ingrédients naturels comme le maïs, le coton ou la pomme de terre qui remplacent les solvants. De plus, sur les bouteilles, vous trouverez la certification Free, précédée d’un chiffre. Le chiffre représente le nombre de substances chimiques/toxiques dont la composition est exemptée. Ainsi, un vernis certifié ‘’10 Free’’ veut dire que 10 composants toxiques présents dans la composition de base d’un vernis ont été enlevés. Enfin, comme pour les autres cosmétiques vendus en Europe, ils bénéficient de la certification ‘’cruelty-free’’ qui garantit qu’ils n’ont pas été testés sur les animaux (source).

Et le dissolvant dans tout ça ?

Si les dissolvants classiques présentent un haut taux d’acétone dans leur composition, on en trouve maintenant de nombreux qui l’excluent de leurs ingrédients. Cependant, si le niveau de toxicité est diminué, on ne peut pas les considérer comme étant naturels. Il en existe, néanmoins, de plus en plus composés d’ingrédients 100% naturels. Si certains sont faits de soja ou de maïs, d’autres misent sur l’acide de différents fruits. 

Il est bon de savoir que les vernis naturels sont souvent plus complexes à enlever. Le tips de la rédac’ : emballez ses ongles dans des petits bouts de tissus imbibés de dissolvant et gardez-les pendant quelques minutes, tout en surveillant si le vernis est complètement parti ou non.

Article écrit par Loredana Nardello, stagiaire

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Mode

8 idées faciles d’upcycling pour vos vêtements

On a tous déjà eu des vêtements dont on ne savait pas quoi faire. Tantôt plus à notre taille, tantôt abîmés, on ne souhaite quand même pas les jeter. La solution ? Les upcycler. Il existe de nombreuses options pour donner une deuxième vie à vos habits. Dans cet article, on vous présente 8 idées faciles et rapides d’upcycling pour vos vêtements.

Upcycling, quand la mode devient circulaire

Mode durable : prolonger la vie de vos vêtements en les réparant 

Transformer deux t-shirts en un split t-shirt

Si vous avez des t-shirts en trop dont vous ne savez plus quoi faire, que vous n’en appréciez plus le modèle ou qu’ils présentent des tâches dont vous n’arrivez pas à vous débarrasser, vous pouvez en faire… Une chemise ! Et oui, il vous suffira de couper deux t-shirts au milieu pour en garder la moitié de chacun et les recoudre ensemble pour en former un nouveau. Il vous faudra, bien entendu, un peu de matériel et de connaissance … Mais le résultat en vaut la peine ! Vous pouvez, bien entendu, réaliser cet upcycling avec des chemises également.

Créer des housses de coussins

Des pulls troués ou abîmés qui dorment au fond de votre placard que vous aimeriez réutiliser ? On a la solution : en faire des housses de coussin ! Pour ce faire, rien de plus simple : emballez votre coussin dans le vêtement, rentrez les manches à l’intérieur et cousez les trous de la tête et du bas. Vous pouvez, si vous ne savez pas coudre, découper des petites bandelettes et les nouer. Cela vous donnera des petites franges et un côté bohème. Pour l’hiver, vous pouvez donc, si vous avez des pulls de Noël usés, donner un esprit de fête à votre salon tout en restant éco-friendly.

Faire un bandeau pour cheveux

Peu importe le vêtement que vous voulez upcycler, vous pouvez le transformer en bandeau pour cheveux ! Il vous suffit de couper 2 bouts de tissus rectangulaires dans le vêtement, de les disposer en croix, et de les coudre ensemble. Vous pouvez, pour une méthode plus simple et sans couture, faire la même chose en les nouant ensemble au niveau de la nuque.

Réaliser une couverture en patchwork

Si vous avez des vêtements que vous souhaitez upcycler en nombre, vous pouvez en faire un patchwork. Pour cela, découpez un carré dans les vêtements que vous souhaitez transformer et cousez-les ensemble. Attention, pour un résultat homogène, découpez un carré de la même taille à chaque fois ! Si vous souhaitez une couverture chaude, préférez découper vos pulls, si vous souhaitez juste l’utiliser comme décoration ou couvre-lit, vous pouvez le réaliser avec n’importe quel vêtement. De plus, si vous ne savez pas coudre, vous pouvez faire la même chose que pour les housses de coussins : nouer chaque pièce ensemble en faisant des franges aux extrémités de chaque carré. Finissez par un simple nœud pour les carrés présents sur les bords.

Transformer ses jeans en pots de rangement

On en croise souvent en osier ou en toile de jute, il est également possible d’en faire en… jeans ! Et oui, Assez simple de réalisation, il vous suffit, pour ce faire, de couper les jambes d’un jeans et de retrousser le haut. Pour le bas, vous pouvez le plier joliment et le coudre ou le coller pour qu’il ne bouge plus. Le reste du pantalon peut, s’il est en bon état servir de short. Dans ce cas-ci, c’est exclusivement réservé aux jeans, puisque cette matière se tient mieux que les autres. Si vous souhaitez un peu de fantaisie et que vous êtes à l’aise avec la couture, vous pouvez y mettre une doublure avec du tissu provenant d’un t-shirt ou autre.

Faire pousser des fleurs dans ses chaussures

Vous l’avez peut-être déjà vu dans des photos esthétiques, mais les chaussures usagées peuvent être utilisées comme pot de fleurs. Comment faire ? Rien de plus simple ! Un peu de terre dans la chaussure et quelques graines de fleurs de votre envie. Les chaussures en toiles, cependant, tiennent un peu moins bien, éviter d’y planter des fleurs imposantes. Si vous souhaitez planter des fleurs ou de petits arbres hauts, vous pouvez également faire la même chose avec les bottes, en caoutchouc pour un côté jardinage ou en cuir pour un esprit upcycling à 100%.

Adapter un t-shirt en sac réutilisable

Si l’on connaît les tot bag, on peut également créer un sac réutilisable avec un simple t-shirt ou un pull. Il vous suffira, pour cela, de découper les manches et de coudre le trou du bas pour pouvoir y mettre des éléments dedans. Si le trou de la tête est trop étroit pour vous, vous pouvez également l’agrandir. Pas à l’aise avec la machine à coudre ? L’option des franges à nouer est toujours envisageable. Dans le cas d’une chemise ou d’un sweat, vous pouvez coudre le bas mais laisser les manches qui serviront de bretelle unique pour un sac porté à l’épaule.

Réutiliser les vêtements en coton dans la cuisine

Finalement, si vous ne souhaitez pas les transformer à proprement parler, vous pouvez les utiliser tels quels dans la cuisine, comme lavettes ou chiffons. Attention, cependant, qu’ils soient en coton ou en lin,pour plus d’absorption .. Vous pouvez les utiliser en coupant simplement les vêtements en carré, mais pour éviter qu’ils ne s’effilochent, pensez à y faire un bord ou à y faire des franges nouées.

On l’a vu dans cet article, nombreuses sont les options d’upcycling vêtements, que ce soit une jupe, un pantalon, un t-shirt ou un pull. On vous a présenté 8 idées faciles, mais vous en trouverez, bien entendu, de nombreuses sur internet !

Article écrit par Loredana Nardello, stagiaire

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Lifestyle

Nos essentiels pour un ménage naturel et zéro déchet

Avoir une salle de bain ou une cuisine zéro déchet, on vous en a déjà parlé. Prendre soin de son intérieur de manière naturelle et sans aucun déchet, c’est possible. Si cela peut paraître compliqué, ça ne demande que peu de produits qui sont facilement trouvables. On vous donne les essentiels à avoir pour un ménage 100% naturel et zéro déchet, avec quelques recettes pour vous aider à vous lancer !

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Les produits naturels à avoir

Le vinaigre blanc

Si l’on doit vous conseiller UN seul produit à toujours avoir dans vos placards, c’est bien le vinaigre blanc ! Désherbant, anti calcaire, désodorisant, dégraissant et désinfectant, c’est LE produit multi usages par excellence. Vous pouvez l’utiliser, mélangé à d’autres produits, pour nettoyer le four, faire vos lessives, laver vos vitres, détartrer votre bouilloire ou encore récurer les casseroles récalcitrantes… (quelques idées de recettes par ici). Attention, toutefois, à éviter son utilisation sur les marbres, les pierres calcaires et toutes les surfaces vernies, sous peine de dégradations.

Le bicarbonate de soude

Le détachant naturel, c’est lui ! Le bicarbonate de soude permet de venir à bout des tâches et de blanchir certaines surfaces ou éléments. Il doit être mélangé à du liquide : de l’eau ou du vinaigre pour former une pâte abrasive. Ensuite, vous pouvez l’utiliser sur les cols de chemises jaunis, par exemple, les joints ou les tâches de tapis. Il permet également de venir à bout du calcaire et désodoriser. Parfait donc pour combattre les mauvaises odeurs du frigo, du lave-vaisselle ou de la poubelle. Attention, il est contre-indiqué pour l’aluminium, la laine ou la soie.

vinaigre et bicarbonate de soude produits ménage naturel

Les cristaux de soudes

Après le bicarbonate de soude, on retrouve les cristaux de soude. Bien qu’ils aient la même utilisation, ils sont bien plus corrosifs. Il est d’ailleurs obligatoire de les manipuler avec des gants pour éviter les brûlures. Utilisable seulement après une dissolution dans de l’eau chaude, il permet de dégraisser, nettoyer et désinfecter lors de travaux. Il est utilisé pour laver les murs avant qu’ils soient peints ou détartrer les baignoires ou les robinets quand l’état est… critique.

Le jus de citron

On ne peut pas faire plus naturel ! Le jus de citron permet, grâce à l’acide citrique qu’il contient, de venir à bout du tartre et de la rouille. La différence avec le vinaigre blanc ? L’odeur et le fait qu’il puisse être utilisé seul. En effet, un petit peu de jus de citron sur la robinetterie et les métaux permettent de les nettoyer en profondeur et de les faire briller. Il vient également à bout de la mauvaise odeur de manière naturelle, et des tâches comme celles des fruits rouges, de la transpiration ou encore du thé sur la vaisselle.

Les savons nécessaires

Le savon noir

Le savon noir se trouve sous forme liquide ou solide. Si le traditionnel savon noir est réalisé à partir de potasse et d’huile de lin, on en retrouve maintenant avec différentes huiles : olive, tournesol… Ce qui explique que l’on en trouve de couleur verte, noire, brune ou autre. Vous pouvez utiliser le savon noir pour nettoyer vos vitres, vos plans de travail, vos sols, mais également pour faire la lessive. Cependant, le savon noir dédié au ménage est à distinguer du savoir noir utilisable sur la peau. En effet, celui dédié à l’entretien de votre maison a un pouvoir dégraissant important, ce qui, s’il est utilisé sur votre peau, peut causer des irritations et de la sécheresse. 

Le savon de Marseille

Le savon de Marseille peut être utilisé comme simple produit vaisselle. Cependant, ce n’est pas sa seule utilité. On peut également l’utiliser pour nettoyer le linge, les sols ou les bijoux. Attention, il n’y a pas d’appellation protégée pour le savon de Marseille. Pour le reconnaître, il faut regarder sa composition. S’il est composé à 72% d’huiles végétales (généralement de l’huile d’olive), de l’eau, de la glycérine végétale, du sel et de la soude en légères traces, alors c’est un savon de Marseille traditionnel. Cette composition permet d’en faire un savon sans risque pour la santé (source).

10 essentiels pour une cuisine zéro déchet

Ces choses à ne plus jeter

Les bas filés

On est sûres que vous vous êtes déjà demandé quoi faire des bas collants filés ou usés. On a la réponse à cette question : les utiliser pour faire le ménage. Cela peut paraître étrange et pourtant… Mettre un bas collant sur une brosse permet d’enlever les toiles d’araignées au plafond ou sur les murs quand elles sont inaccessibles. De plus, si vous les enroulez et que vous les passez sous l’eau, ils permettent de faire briller les vitres et la robinetterie.

Le papier journal

Il a de nombreuses utilités : anti-odeurs pour le frigo, emballage des cadeaux, séchage des chaussures… Il peut également être utilisé pour le ménage. En effet, le papier journal a un grand pouvoir absorbant. De plus, il permet de ne pas laisser de fibres après son passage. Ainsi, vous pouvez les utiliser pour frotter les vitres après y avoir passé un chiffon d’eau chaude et de vinaigre.

5 objets du quotidien à ne plus jeter !

Quelques recettes pour un ménage naturel

Le produit multi-usages

Dans un saladier, versez 1L d’eau chaude, une cuillère à soupe de bicarbonate de soude et de vinaigre blanc. Après mélange, vous pouvez placer la mixture dans un vaporisateur et l’utiliser sur toutes les surfaces. Si vous souhaitez, vous pouvez y incorporer une huile essentielle pour que ça sente bon (attention à l’utilisation des huiles essentielles à outrance, nous vous invitons à lire notre article : Les huiles essentielles et leur impact écologique méconnu). 

La lessive maison en poudre

Pour ce faire, il vous suffit de mixer des paillettes de savon de Marseille, du bicarbonate de soude, des cristaux de soude et du percabonate de soude pour obtenir un mélange à conserver dans un bocal. La recette complète sur le blog belge Celia Dreams

Vous l’avez compris, il n’est pas si complexe de troquer ces produits chimiques d’entretien contre des produits naturels, faits maison. On espère que notre sélection d’essentiels pour un ménage naturel et zéro déchet vous aura convaincu de sauter le pas !

Article écrit par Loredana Nardello, stagiaire

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Mode

Une mode plus durable : prolonger la vie de ses vêtements en les réparant

Il est révolu à l’époque où les marques sortaient deux collections par an, s’adaptant aux saisons. Aujourd’hui les enseignes de fast fashion changent leurs rayons pratiquement toutes les semaines. Le but : nous faire consommer toujours plus. Pire encore, la fast fashion a réussi à nous faire croire qu’un vêtement n’était pas fait pour être porté pendant des années … Bha non, sinon vous n’êtes pas assez tendance. Nous en sommes arrivés à un stade où l’on change de garde-robe si fréquemment que l’état et la durabilité des vêtements qui la composent n’ont aucune importance. 

STOP! Et si on vous disait que la durée de vie d’un vêtement est bien supérieure à quelques mois. Les fringues sont faites pour être portées, reportées et même réparées. Dans cet article, nous allons nous concentrer sur une pratique clé de la mode durable : la réparation des vêtements. 

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Porter plusieurs fois la même tenue : pourquoi c’est cool ? 

Reconnaître la qualité d’un vêtement 

Pourquoi réparer ses vêtements ?

tenues de seconde main. L’étape suivante ? Faire durer la vie des vêtements en les réparant. 

On connaît tou.te.s la chemise avec deux boutons manquants, le t-shirt avec un petit trou, le pantalon légèrement usé au niveau des genoux ou encore le pull effiloché. Ces petits accrocs rendent-ils le vêtement totalement inutilisable ? C’est rare. Un petit coup de fil et d’aiguille peuvent bien souvent accroître la durée de vie de votre tenue d’au moins quelques mois. 

Geste pour la planète, économie financière et valorisation du travail manuel, les avantages sont nombreux. 

Vous n’êtes pas à l’aise avec la couture (rassurez-vous nous non plus *rire*). Il existe de nombreux moyens pour apprendre: avec une vidéo youtube ou un atelier de couture par exemple. Si vraiment vous préférez ne pas le faire vous-même, il y a forcément un professionnel autour de vous qui pourra s’en charger. Le site Ringtwice répertorie les couturier.e.s en Belgique. 

femme couture machine à coudre

Prolonger la vie de ses vêtements : les réparer mais aussi en prendre soin

Prolonger la durée de vie de ses vêtements est essentiel pour réduire l’impact environnemental de ces derniers et économiser de l’argent. Outre la réparation des vêtements abîmés, il est également important de prendre soin de notre garde-robe pour qu’ils restent en bon état plus longtemps. Cela peut inclure des pratiques simples telles que le lavage à froid, le séchage à l’air libre, le repassage à faible température et le rangement. 

Tous nos conseils pour prendre soin de ses vêtements

Des choix durables comme l’achat de vêtements de qualité et de matières durables peuvent également aider à prolonger la durée de vie de nos vêtements.

Upcycler pour donner une nouvelle vie

Upcycler consiste à donner une nouvelle vie à des objets ou des matériaux qui seraient autrement jetés, en les transformant en quelque chose de nouveau et d’utile. Dans la mode, cette pratique est de plus en plus courante.  En plus de contribuer à la réduction des déchets, l’upcycling est une façon amusante et créative de personnaliser sa garde-robe. 

Upcycling, quand la mode devient circulaire

8 idées faciles d’upcycling pour vos vêtements

Réparer plutôt que jeter devrait être la norme et on vous encourage à adopter cette pratique pour une mode plus durable.

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