Le slow parenting est une approche parentale positive qui met l’accent sur la qualité plutôt que sur la quantité du temps passé avec les enfants, en favorisant la présence consciente et l’établissement de liens émotionnels solides. Il s’agit d’une réponse à notre société actuelle axée sur la performance, où les parents peuvent se sentir submergés par les activités et les attentes imposées à leurs petits.
Le mouvement slow parenting encourage les parents à ralentir le rythme, à développer leur patience et à être pleinement présents pour leurs enfants. Il est question de privilégier les moments de qualité passés ensemble, de favoriser l’autonomie et l’exploration, et de permettre aux enfants de se développer à leur propre rythme.
Les principes clés du slow parenting
L’idée du slow parenting vous parle et vous aimeriez l’appliquer à votre vie de famille ? Voici quelques principes de base du slow parenting pour une enfance épanouie.
1. Prioriser le lien émotionnel
Lorsqu’on pratique le slow parenting, on souhaite avant tout accorder une attention particulière à l’établissement de liens solides et d’une communication ouverte avec ses enfants. On prend le temps de les comprendre et de communiquer avec eux pour les connaître réellement.
Nous recommandons par ailleurs vivement l’ouvrage “Pour une enfance heureuse” du Dr Catherine Gueguen.
2. Favoriser l’autonomie
Le mouvement incite à encourager l’indépendance et la prise de décision chez les enfants, même très jeunes. Notamment en leur permettant de découvrir et d’apprendre par eux-mêmes. Cela rejoint par ailleurs la pédagogie Montessori. Une méthode d’éducation créée par Maria Montessori en 1907 et qui connaît un succès grandissant dans le monde et particulièrement aux Etats-Unis.
3. Valoriser la présence consciente
Le slow parenting encourage à être pleinement présent lors des interactions avec les enfants, en éliminant les distractions et en se concentrant sur l’instant présent. Il s’agit de passer réellement du temps avec et pour ses enfants, et non pas d’être juste tout près d’eux.
4. Simplifier l’emploi du temps
On parlait de ralentir le rythme. C’est probablement un des plus gros défis dans la société moderne dans laquelle nous évoluons. Nous évitons alors de surcharger les enfants d’activités et de cours, et leur laisser du temps libre pour jouer, se reposer et explorer de manière autonome. L’école prend déjà une place très importante dans l’emploi du temps des enfants et leur demande beaucoup de discipline. Le reste de leur temps devrait être consacré à des activités douces et sans aucune pression.
5. Cultiver la créativité et l’imagination
La créativité et l’imagination sont des qualités très importantes à développer et encourager chez les enfants. Cela se fait notamment à travers des activités ludiques qui favorisent l’expression personnelle. Et, bien entendu, en limitant un maximum l’exposition aux écrans. Ceux-ci sont extrêmement nocifs pour le développement cérébral des enfants et peuvent notamment provoquer de graves troubles de l’attention.
6. Établir des limites saines
Contrairement à ce que certains pourraient penser, faire de ses enfants une priorité et leur consacrer du temps ne signifie pas de faire d’eux des enfants rois. L’éducation positive et le slow parenting c’est également fixer des limites claires et cohérentes pour aider les enfants à se sentir en sécurité et à comprendre les attentes. Les limites en questions leur sont expliquées avec patience et respect.
L’objectif du slow parenting est de créer un environnement familial plus détendu, où les parents et les enfants peuvent profiter de moments significatifs et développer des relations harmonieuses. Cela permet également aux enfants de cultiver leur propre rythme de croissance et de développer leur individualité en toute bienveillance.
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