Si vous êtes adepte de cosmétique green ou que vous avez déjà fabriqué vos propres produits de beauté, d’hygiène et d’entretien à la maison, vous avez très probablement déjà utilisé des huiles essentielles. Celles-ci sont souvent employées pour leurs propriétés thérapeutiques reconnues mais également pour leur fort pouvoir parfumant.
Malheureusement, aussi naturelles soient-elles, les huiles essentielles ne sont pas aussi eco-friendly qu’on pourrait l’imaginer…
L’impact écologique des huiles essentielles
La surexploitation et déforestation causées par les huiles essentielles
Tout d’abord, ces petits élixirs d’origine végétale sont très demandés et provoquent la surexploitation et la déforestation de cultures et plantes sauvages. Un phénomène dangereux pour la biodiversité de la flore qui provoque un risque de disparition progressive pour certaines espèces.
Comment est-ce possible ? Cela s’explique par le fait que les huiles essentielles sont obtenues grâce à la distillation des composés aromatiques des plantes. Ce processus demande souvent des quantités phénoménales de matières premières.
Et effet, par exemple, pour produire 1L d’huile essentielle, il faudra 2000 oranges ou 3 à 5 tonnes de pétales de roses! Nous vous laissons imaginer…
Toxicité des huiles essentielles
Ensuite, il ne faut pas négliger non plus le fait que la concentration de ces essences végétales est parfois tellement importante que cet aspect les rend toxiques et néfastes pour l’environnement et la biodiversité mais aussi pour les organismes vivants, dont l’humain.
Étant de plus en plus utilisées dans les cosmétiques et les produits d’entretien, les huiles essentielles sont davantage présentes dans les eaux usées qui se retrouvent dans la nature. Celles-ci impactent alors parfois dangereusement les écosystèmes locaux.
C’est d’ailleurs également pour leur risque de toxicité que les huiles essentielles sont fortement déconseillées pour les femmes enceintes et les bébés notamment. C’est particulièrement le cas pour les huiles essentielles d’agrumes : citron, pamplemousse, orange douce, mandarine, bergamote… L’HE d’eucalyptus est également une de celles qu’il faut utiliser avec parcimonie et en connaissance car elle pourrait provoquer des convulsions.
Enfin, certaines huiles essentielles sont également suspectées d’agir comme des perturbateurs endocriniens et pourraient donc causer des déséquilibres hormonaux.
La solution ? Une utilisation raisonnée et en conscience
Il n’est bien entendu pas nécessaire de devenir parano et de diaboliser les huiles essentielles pour autant. Celles-ci restent une super solution naturelle pour soigner de nombreux maux. Cependant, pour toutes les raisons mentionnées ci-dessus, il est important de les exploiter avec parcimonie et en connaissance de cause.
On favorise leur utilisation à des fins thérapeutiques et on se fait conseiller par une personne professionnelle pour une utilisation optimale… et en toute sécurité. On évite également si possible de les ajouter à nos produits cosmétiques et de nettoyage juste pour leur parfum.
Finalement, lors de l’achat d’huiles essentielles on favorise des producteurs locaux et labellisés pour garantir une production respectueuse de l’environnement.
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