Le concept n’existe malheureusement plus.
Née en mai 2020, cette jeune entreprise a démarré son aventure en vendant des masques en tissus afin de répondre à la demande grandissante et pour limiter la prolifération des déchets de masques jetables. Depuis, Upcy’chic ne cesse de grossir en proposant de nouvelles créations d’artistes passionné.e.s. s’inclinant dans une démarche éthique et éco-responsable.
In student, we trust
Derrière Upcy’chic, se cache Joyce Musa, une étudiante entrepreneure qui a décidé de lancer une plateforme en ligne de mode éthique. Au départ, elle démarre le projet avec l’une de ses amies en école de stylisme. En l’observant, elle constate que son amie est confrontée à plusieurs difficultés. D’une part, sa créativité est limitée par les exigences artistiques de son école. D’autres parts, elle investit beaucoup d’argent pour ses collections qui finissent généralement au fond d’un placard – sans en retirer aucun bénéfice.
Face à ce constat, elle se dit qu’elle doit réagir en lui proposant ses compétences en communication pour lui offrir une vitrine en ligne dans laquelle elle ne serait pas contrainte créativement et surtout grâce à laquelle elle pourrait vivre de sa passion et de ses créations. De fil en aiguille, leur projet grossit et inclut d’autres créateurs et créatrices. Leurs seules conditions, proposer des pièces portables, éco-responsables et uniques.
Mais cette idée de visibilité de jeunes designers n’est pas la seule motivation de Joyce. Effectivement, cette entrepreneure vise également à changer les codes de l’industrie de la mode. Cette dernière est réputée comme étant l’une des plus polluantes au monde et se retrouve souvent au centre de polémiques niant les droits humains. C’est pourquoi Joyce veut inscrire Upcy’chic dans une démarche éthique et responsable. Toutes les pièces de l’eshop sont issues du slow fashion, sont upclyclées et fabriquées en Belgique par des designers aux études ou diplômés.
Depuis novembre 2020, la start up collabore avec les sections modes de l’EFP, centre de formation des métiers en alternance à Bruxelles. Samedi 12 décembre, la première collection de vêtements de fêtes a été lancée.
Quelles pièces shopper ?
Upcy’chic met en avant des pièces upcyclées, issus du slow fashion et du deadstock – aka des pièces issues d’anciennes collections restées au placard. C’est-à-dire que tout l’eshop est garanti local, éco-responsable, unique et passionné.
On y trouve des masques, des lingettes démaquillantes réutilisables, des chouchous à sequins, des cols Claudine revisités, des pochettes upcyclées et surtout des créations de vêtement exclusifs et uniques. Mais aussi depuis décembre une collection spéciale fêtes composée de 3 robes pour femmes mais également des robes de petites filles*.
*Dispose d’un service après-vente qui permet à la nouvelle acquisitrice de bénéficier d’un service de retouche afin d’adapter chaque vêtement à sa taille.
Et plus à venir…
Upcy’chic n’a pas encore joué toutes ses cartes. Sur Instagram, la start up a annoncé vouloir lancer une collaboration d’upcycling avec une influenceuse slow fashion… Si une de ces dernières est intéressée, cela promet de jolies pépites.
Aussi, pour le moment, les créations d’habits sont destinées au vestiaire féminin et jeune fille. À l’avenir, des créations pour hommes devraient voir le jour.
Stay tuned…
Laetitia Bindji