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Manger sainement et durablement : les bienfaits des aliments locaux et de saison

Dans notre quête d’un mode de vie plus respectueux de l’environnement, nous sommes de plus en plus conscients de l’importance de notre alimentation. Saviez-vous que choisir des aliments locaux et de saison peut non seulement avoir un impact positif sur notre planète mais aussi améliorer notre santé ? Dans cet article, nous allons explorer les bienfaits des aliments provenant de circuits courts et cultivés au rythme des saisons.

Faire le choix de manger local

Aujourd’hui, c’est facile de manger des bananes d’Equateur ou des avocats du Pérou. Nous vivons dans un monde où les distances se réduisent grâce aux avancées technologiques, mais cela ne signifie pas que nous devrions négliger les bienfaits des aliments locaux. 

En privilégiant les produits de votre région, vous contribuez à réduire votre empreinte carbone. Moins de transports signifient moins d’émissions de gaz à effet de serre, préservant ainsi notre précieuse planète.

Comment réduire l’impact de notre alimentation sur l’environnement

Acheter des aliments locaux, c’est aussi soutenir l’économie locale. En privilégiant les agriculteurs et les producteurs de votre région, vous contribuez à renforcer l’économie de votre communauté. Vous créez ainsi des liens plus forts avec les personnes qui cultivent et produisent vos aliments, et vous favorisez un modèle économique plus durable.

En plus de ces avantages écologiques et économiques, les aliments locaux se distinguent également par leur fraîcheur et leurs saveurs authentiques. Contrairement aux produits qui parcourent de longues distances, les aliments locaux sont souvent cueillis à maturité, préservant ainsi leurs qualités nutritionnelles et gustatives. 

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Manger mieux, manger de saison

Dans la même lignée que de pouvoir manger des bananes de l’autre bout du monde, nous sommes également dans une société où les tomates et les fraises sont disponibles toute l’année (hum hum). 

Lorsqu’on entame la démarche de manger mieux et local, on se rend rapidement compte qu’il faut aussi adapter son assiette aux saisons. 

Comme pour les produits en circuit-court, les aliments de saison ne sont pas seulement meilleurs pour notre santé, mais ils sont aussi écologiquement préférables. En choisissant de consommer des produits de saison, vous réduisez l’empreinte carbone associée au transport de produits importés de loin. Par exemple, les fraises importées en hiver nécessitent des voyages longs et émettent des quantités significatives de gaz à effet de serre. De plus, les cultures de saison nécessitent moins de traitements chimiques et d’énergie pour leur production, ce qui réduit l’utilisation de pesticides et d’engrais synthétiques.

Il est également important de mentionner les effets néfastes des cultures hors saison en serres chauffées. Ces pratiques nécessitent une consommation élevée d’énergie pour maintenir des conditions de croissance artificielles, ce qui entraîne une augmentation des émissions de gaz à effet de serre. De plus, l’utilisation intensive de pesticides pour contrôler les ravageurs dans ces environnements clos peut avoir des conséquences néfastes sur l’environnement et notre santé.

Consommer des aliments de saison permet également de diversifier votre alimentation. Chaque saison apporte avec elle une variété d’aliments différents. En explorant les fruits et légumes de saison, vous pouvez découvrir de nouvelles saveurs et expérimenter des recettes originales. 

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En adoptant une alimentation saine et durable, basée sur des aliments locaux et de saison, nous pouvons véritablement faire la différence pour notre santé et pour l’environnement.

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5 étapes clés pour faire son premier potager

Cultiver ses propres fruits et légumes est satisfaisant et présente de nombreux avantages. Pas de pesticides, pas de transport, économie d’argent, satisfaction personnelle… Cependant, il est évident que lorsqu’on est débutant, cela peut paraître complexe à mettre en place. Dans cet article, on vous donne les 5 étapes clés pour faire son propre potager.

Être sûr.e de son choix et définir son objectif

Avant de commencer un potager, il faut se rendre compte de ce que cela représente. En effet, il ne suffit pas de planter des graines et attendre qu’elles poussent. Certaines plantations demandent plus d’attention que d’autres. Il faut les repiquer, les rebouter, cela demande de l’entretien et surtout… du temps !

De plus, il est important, avant de commencer, de définir son objectif. Souhaitez-vous avoir des légumes pour votre propre consommation ? En quelle quantité ? Quels types de légumes ? Quels types de fruits ? Combien de temps avez-vous pour l’entretenir ? Tout cela déterminera la superficie à consacrer à votre potager.

Sélectionner les plantations

Se renseigner sur le calendrier

Un potager, ça se prépare en amont, car on ne mange pas n’importe quoi à n’importe quelle saison et, de facto, tout ne pousse pas n’importe quand. Renseignez-vous, avant de vous lancer, sur les périodes de plantations, pousses et récoltes. Pour en apprendre plus, vous pouvez consulter ce calendrier créé par l’ASBL ‘’le début des haricots’’. Selon ce calendrier, sélectionnez les fruits et les légumes qui vous semblent le plus opportuns pour votre premier potager. 

Trouver les bonnes associations

En effet, comme pour les humains, certains légumes ne sont pas très copains. Certains peuvent freiner la croissance de leurs voisins ou justement apporter tous les minéraux nécessaires à la pousse. De ce fait, il est important de bien se renseigner et de prendre ces relations en compte avant de planter. Par exemple, la courgette et le potiron sont à éviter avec le chou ou le concombre. La tomate, quant à elle, n’est pas conseillée au côté des pois ou de la pomme-de-terre. Vous pouvez retrouver les associations favorables ou défavorables à la pousse juste ici.

S’informer sur leur entretien

En effet, certains légumes/fruits demandent plus d’entretien sans quoi ils risquent de ne pas pousser. C’est le cas du céleri, par exemple, qu’il faudra ‘’butter’’, c’est-à-dire, remonter la terre le long de la tige afin que le plant soit enterré des racines jusqu’au feuillage. La carotte, la courgette ou la betterave, quant à elles, seront à ‘’biner’’ lors de leur croissance. C’est-à-dire, qu’il faudra aérer la terre en la remuant afin de casser la croûte due aux pluies présente à la surface. D’autres plantations, comme la tomate, sont plus sujettes à certaines maladies et il faut donc les surveiller régulièrement. Chaque plantation a sa particularité… Choisissez donc des légumes faciles à entretenir pour débuter.

Choisir son emplacement

La superficie

 Après avoir déterminé vos objectifs et vos plantations, il est important de définir l’emplacement du potager. Commençons déjà par prendre en compte la superficie. Pour commencer, il est recommandé d’opter pour un potager de 10 à 20m². Cependant, cela peut varier, car il est indispensable de se renseigner sur la place dont ont besoin les légumes/fruits que l’on souhaite cultiver, afin de se rendre compte de la superficie dont on aura besoin. Pensez également à prendre en compte que vous devrez vous déplacer…. Petit tip : essayez de le dessiner à l’échelle pour vous rendre compte du projet.

Les conditions climatiques

En général, les fruits et légumes ont besoin d’une longue exposition au soleil. Préférez donc, si possible, un potager orienté sud/sud-ouest et évitez de le mettre sous un arbre, par exemple. De plus, il est indispensable d’avoir un endroit ventilé, mais pas trop. C’est-à-dire qu’il est recommandé d’avoir une petite clôture, ou une petite haie qui permettra d’éviter d’assécher les plantations sans pour autant les ombrager.

Les types de sols

Le terrain est primordial dans le processus de germination. L’idéal est qu’il soit plat ou légèrement en pente pour éviter les écoulées d’eau trop forte. Si vous n’avez qu’un terrain pentu, pensez alors à faire un plan en terrasses. Le sol parfait est un sol drainé mais également riche en minéraux, tout en étant un ‘’sol meuble’’, c’est-à-dire, qu’il puisse être travaillé facilement. Il est donc important de connaître sa terre pour savoir ce dont elle a besoin. Rassurez-vous, cette terre parfaite est rare… Pour pallier cela, il est possible d’enrichir son sol naturellement. 

Préparer son terrain

Une fois toutes ces étapes réalisées, vous pouvez enfin procéder à la préparation de votre terrain. L’idéal est de commencer au printemps, là où la terre est sèche, mais encore légèrement humide pour savoir la travailler facilement.

Délimiter

Bien entendu, afin de se rendre compte de la parcelle à travailler et ne pas se tromper, il est recommandé de placer, avec des bouts de ficelles et des morceaux de bois, un cadre, afin de se rendre compte de la superficie à travailler.

Désherber

Si le terrain est occupé par des hautes herbes, commencez par le désherber. . Ensuite, en utilisant un outil à dents (une bêche ou une grelinette), vous pouvez retirer l’herbe en surface, jusqu’à la racine, c’est-à-dire enlever au minimum 5 cm du sol, pour éviter qu’elle ne repousse.

Décompacter

Cette étape est primordiale si vous souhaitez que votre potager soit réussi par la suite. Décompacter la terre permettra aux racines des plantations de s’y frayer un chemin plus facilement pour y trouver l’eau et les nutriments dont elles ont besoin. Utilisez un outil à dents pour pouvoir soulever la terre et non la retourner (ce qui nuirait à la biodiversité).

Fertiliser

Afin d’être sûr de la réussite de votre potager, il est important de nourrir le sol pour que la terre présente tous les nutriments nécessaires à la croissance des plantations. Vous avez le choix entre le fumier en granulés, le compost ou les engrais naturels. S’il on utilise en moyenne 3kg de compost par m², cela peut varier selon le fertilisant utilisé, et les plantations choisies.

Planter ses semis

Si vous pouvez opter pour des plants à repiquer, des bulbes ou des tubercules, qui sont déjà prêts à être mis en pleine terre, vous pouvez aussi opter pour des semences. Ce processus, bien que satisfaisant puisque vous voyez la croissance de A à Z, est plutôt complexe à réaliser et demande de la préparation. Vous pouvez retrouver toutes les étapes détaillées ici.

Article écrit par Loredana Nardello, stagiaire

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