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Journée internationale des droits des femmes : les icônes féminines qui inspirent la rédac’

On entend souvent que le 8 mars est « la journée de la femme », mais ce n’est pas tout à fait vrai… Ce n’est pas la journée de la femme, mais bien la « journée internationale des droits des femmes ». Le 8 mars, ce n’est pas l’occasion de célébrer les femmes, mais celle de faire le point sur les combats qui ont été menés depuis de nombreuses années, ainsi que ceux qu’il reste à accomplir pour arriver à l’égalité totale. 

Si l’on a observé des améliorations quant aux droits octroyés aux femmes et leur émancipation dans notre société, nous sommes encore loin de l’égalité hommes-femmes dans tous les secteurs et partout dans le monde. Normes corporelles archaïques ; sous-représentation en politique ; écart salarial notable (21,3% en Belgique en 2021*) ; discrimination à l’embauche, … Il subsiste encore, en 2023, de nombreuses inégalités, malgré le chemin parcouru. De plus, les combats d’aujourd’hui sont différents de ceux d’hier. En plus défendre les droits des femmes, il s’agit également de ceux de toutes les personnes qui se considèrent comme tel. 

Préserver les droits gagnés, lutter contre le patriarcat et se battre pour arriver à l’égalité, c’est le combat que mènent encore les femmes en 2023. Et ce, peu importe leur métier, leur statut et leur nationalité. La rédac’ vous a préparé une sélection des icônes féminines qui les inspirent, découvrez-la dans cet article.

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femme avec affiche iam a feminist what is you superpower ?

Le choix de Loredana, notre stagiaire : Lady Gaga

Ce n’est pas une activiste politique mais elle est, selon moi, une activiste sociale qui casse les codes ! Pour ceux qui ne la connaissent qu’au travers de ses chansons, Lady Gaga, Stéphanie Germanotta, de son vrai nom, est en réalité une femme issue d’une famille peu aisée des Etat-Unis. Elle s’est battue pour ce qu’elle voulait, en bravant de nombreux commentaires machistes. Souvent réduite à son image physique et prise pour une ‘’folle’’ à ses débuts, elle a pourtant réussi à se faire une place parmi les femmes les plus respectées et adulées du 21ème siècle. 

Pourquoi ce choix qui peut paraître cliché ? Car, là où certains voient une femme délurée, on peut également y voir une femme qui se rebelle contre les diktats de la société. Elle lutte contre les normes corporelles, contre la vision archaïque des femmes et contre la pression sociale d’être parfaite tout le temps. Elle est également perçue comme une des porte-paroles de la communauté LGBTQIA+. De ce fait, elle permet, dans ses actions, de défendre les droits des femmes qui en font partie. Si vous souhaitez en apprendre plus sur son parcours et le choix que j’ai fait, je vous invite à regarder son documentaire : Lady Gaga Five Foot Two qui en vaut vraiment le détour.

Le choix de Marine, notre responsable marketing digital : Me, myself and I

Après une longue réflexion pour vous parler d’une femme qui m’inspire et que j’admire, je pense finalement me désigner personnellement. Je vous l’accorde, c’est étonnant comme réponse. On n’a pas l’habitude qu’une femme se mette en avant et soit fière d’elle après tout. Non, c’est vrai, une femme se doit d’être discrète, humble et modeste. Et bien tant pis, pas cette fois. 

Aujourd’hui j’ai envie de me féliciter pour tout ce que j’ai accompli jusqu’ici. Alors non, je n’ai pas accompli de « grandes choses » qui ont changé le monde, c’est certain. Mais je suis fière de mon parcours de vie. Je suis fière d’être ma propre patronne depuis le début de ma carrière. Je suis fière de voir grandir Mode in Belgium et de m’être entourée d’une personne en or comme Julie. Je suis fière des valeurs et messages que nous essayons de véhiculer à travers ce média, à notre échelle comme on le dit toujours. Je suis également fière d’avoir mis au monde une petite fille extraordinaire il y a quatre mois, de la voir évoluer au quotidien. Je suis fière de petit à petit réussir à trouver mon équilibre vie privée et vie professionnelle tout en m’épanouissant dans des deux.

Je suis fière de faire mes propres choix, et reconnaissante d’en avoir l’opportunité, sans me soucier de ce que les autres vont penser et de ce qu’on attend de moi. D’ailleurs, si ce n’est pas quelque chose que tu pratiques dans ta vie, je t’invite à essayer. Tu verras comme ça fait du bien.

Le choix de Julie, notre rédactrice en chef : Laury Thilleman

Faire UN choix n’est pas mon fort ! Alors, pour cet article, je me suis creusée la tête pour trouver une figure féminine sur laquelle écrire. Beaucoup de noms me viennent en tête d’univers très différents : Rebeka Warrior, artiste et chanteuse engagée; Chloé Cohen, la créatrice du podcast Nouveau Modèle; Louise Aubery, créatrice de contenu plus connue sous le nom Mybetterself ou encore Laury Thilleman, ancienne Miss France et multi-entrepreneure … Toutes des personnalités dont j’admire les parcours et les actions. Mon choix se porte finalement sur Laury Thilleman. Certains la connaissent pour son passé de Miss France, d’autres pour sa marque Parisienne et alors ou encore pour son parcours de journaliste sportive. Et moi, pourquoi se retrouve-t-elle dans la liste des femmes que j’admire? Je me retrouve dans son côté multi-casquettes, sur le fait d’avoir plusieurs passions, de les assumer, de saisir chaque opportunité et de foncer pour vivre ses rêves. Laury incarne pour moi la personne solaire, la copine toujours motivée et motivante et c’est la personnalité que j’aspire à être moi-même. N’est-elle pas culpabilisante à sembler tout réussir et être toujours de bonne humeur ? Je vous conseille d’écouter son podcast “Comment tu fais?” qui questionne de manière très bienveillante la vulnérabilité et les failles que l’on peut traverser dans sa vie. C’est pour moi le genre de personne publique qui inspire les femmes à croire en elles-mêmes et à suivre leur propre voie tant sur le plan personnel que professionnel. 

Et toutes les autres …

Il y a des milliers, voire des millions de personnes à travers le monde qui se battent pour l’égalité et les droits des femmes, mais dont la voix reste inaudible aux yeux du grand public. Ces personnes sont souvent des activistes, des bénévoles, des travailleurs sociaux, des enseignants.tes qui consacrent leur temps et leur énergie à faire progresser les droits des femmes. Malheureusement, ces personnes sont souvent confrontées à des obstacles considérables dans leur lutte pour l’égalité. Elles sont confrontées à des lois et des normes discriminatoires, à des attitudes négatives et à des stéréotypes sexistes qui limitent leur potentiel et entravent leur progression. Ce sont toutes ces personnes qui organisent des campagnes de sensibilisation, des ateliers de formation et des programmes de soutien pour les femmes et les filles victimes de violences et de discriminations. 

 

Ces personnes non médiatisées ne sont-elles pas elles aussi des héro.ine.s de la lutte pour les droits des femmes ? Celles qui ont un impact réel et tangible sur la vie des femmes et de la société dans son ensemble? 

Vous l’aurez compris, nombreux.ses sont les personnes qui œuvrent dans la société pour y apporter toujours plus d’égalités de genres. Si l’on entend souvent la voix de certaines porte-paroles médiatisées, il ne faut pas oublier que la lutte peut également se réaliser à notre échelle car chaque petit geste compte. On espère que cette sélection d’icônes féminines de la rédac’ vous aura inspiré.e et que vous ne souhaiterez plus ‘’bonne fête’’ aux femmes mais ‘’bon courage’’ pour mener ce combat qui est loin d’être gagné. 

Article écrit avec Marine Dallons & Loredana Nardella

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5 raisons pour lesquelles le féminisme a encore sa place

Contrairement à ce que beaucoup ont tendance à penser, le 8 mars est la journée internationale des droits des femmes et non la “journée de la femme”. Cette journée met en lumière la lutte pour les droits des femmes et notamment le combat pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes. Il ne s’agit pas d’une fête marketing pour célébrer la femme ou sa beauté et lui proposer une pluie de promotions sur des produits de beauté (ou autres)  comme la dernière crème anti-ride miraculeuse à la mode … Non. Le 8 mars, les femmes ont avant tout besoin que le combat féministe soit entendu et pris en compte. 

Féminisme, définition et utilité

Ahhh le féminisme! Cet “ensemble de mouvements et d’idées philosophiques ayant pour vocation de définir et de promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes en militant pour les droits des femmes dans la société civile et dans la vie privée”. (source)

Nous vous avons demandé sur Instagram si vous trouviez que ce mot avait une bonne ou une mauvaise connotation et vous avez été 63% à affirmer “mauvaise”. Un constat bien dommage, alors que vous êtes 84% à vous considérer comme féministe. 

Pourtant, aujourd’hui, certaines personnes pensent que le féminisme n’a plus sa place. Que “le travail a été fait” puisque, dans le droit, hommes et femmes sont égaux. Mais ce n’est malheureusement pas si facile. Égalité des droits et égalité des chances ne sont hélas pas similaires. Voici 5 raisons pour lesquelles, selon nous, le féminisme a encore toute son utilité dans notre société. 

1. L’inégalité salariale

Vous en avez certainement déjà entendu parler. Vous l’avez peut-être même vécue ou la vivez encore, l’inégalité salariale entre hommes et femmes reste une des preuves les plus tangibles du patriarcat de notre société. Pour un même poste, un homme et une femme n’auront pas un salaire équivalent dans la plupart des cas. 

En 2021, en Belgique, l’écart salarial au niveau du salaire horaire était de 9,2% en moins pour les femmes. On est à 23,1% au niveau des salaires annuels, en prenant alors en considération la répartition inégale de la durée du travail. (source)

2. Le sexisme au travail

Restons dans le milieu professionnel. En plus de constater une différence salariale de taille, beaucoup de femmes sont victimes d’actes sexistes sur leur lieu de travail. Nous vous avons également posé la question sur Instagram et 71% d’entre vous ont répondu avoir vécu ou été témoin de sexisme sur leur lieu de travail. Qui plus est, certains actes ou certaines pensées sexistes sont parfois si ancrés dans les habitudes qu’ils passent inaperçus. Demander à une femme de mauvaise humeur, sur le ton de la blague ou non, si elle “a ses règles” est un acte fortement sexiste. Nous vous recommandons ce site internet qui met parfaitement en lumière le problème du sexisme dans la société européenne. 

3. Le problème de la charge mentale

Avez-vous déjà entendu parler de la charge mentale ménagère ? Il s’agit d’un principe de sociologie qui traite de la charge cognitive portée par les femmes en couple dans le cadre de la gestion du foyer au quotidien. En effet, dans beaucoup de couples hétérosexuels, même si les deux partenaires travaillent et se divisent les tâches, les femmes assument une charge mentale impressionnante comme, par exemple, gérer l’agenda, penser au jour de sortie des poubelles, savoir où monsieur a rangé ses clefs, rappeler l’anniversaire de la belle-soeur, ou même organiser la division des tâches en elles-mêmes. Ce ne sont ici que des petits exemples mais la charge mentale est un réel fardeau qu’ énormément de femmes portent au quotidien sans que leur conjoint ne s’en rende compte. 

4. Les féminicides

Un féminicide est le meurtre d’une ou plusieurs femmes ou filles pour la raison qu’elles sont des femmes. En Belgique, en 2021, il y aurait eu un féminicide tous les 7 jours. (source) Ces actes sont très souvent commis par le (ex-)conjoint de la victime. Des drames bien trop courants et qui démontrent le rapport dominant à leur femme que beaucoup d’hommes s’octroient, allant pour certains jusqu’à prendre leur vie. 

5. Le sexisme est partout

Nous avons parlé du sexisme au travail mais il ne faut pas perdre de vue que ces attitudes discriminatoires sont profondément intégrées dans notre société à travers une multitude de “petites choses” qui, toutes ensemble, prouvent une fois de plus la supériorité supposée de l’homme. Les blagues sur les blondes, les règles de la langue française, les traditions,… Les stéréotypes et discriminations de genre sont véhiculés sans que beaucoup ne s’en rendent compte. Il est difficile d’ouvrir les yeux sur tous ces petits éléments qui pourraient pourtant être la clé d’un réel changement. Malheureusement, lorsqu’on les fait remarquer les réactions sont souvent sur la défensive et la population n’aime pas qu’on touche à ce qui n’est pour elle, soi-disant, que des habitudes culturelles innocentes. Et pourtant… 

A ce sujet, nous vous recommandons “Je ne suis pas un homme facile”. A travers une comédie tout en légèreté dans laquelle nous sommes dans une société matriarcale, un monde “à l’envers”. Ce film met en lumière tous les éléments absurdes de la société patriarcale auxquels nous ne pensons pas spécialement. Sympa et révélateur! 

A travers ces quelques points, totalement exhaustifs, nous espérons avoir démontré à quel point l’égalité entre hommes et femmes est loin d’être atteinte. C’est un combat quotidien auquel nous devrions tous prendre part avec bienveillance. Il est question de se remettre en question tous les jours en s’éduquant sur la problématique. N’oublions pas également que nous avons ici un discours occidentalo-centré mais que cette lutte pour l’égalité des droits n’en est pas au même stade dans toutes les régions du monde. 

Pour terminer, nous vous laissons avec cet extrait du discours toujours aussi admirable de Emma Watson à l’ONU en 2014, pour He For She. 

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Le féminisme, c’est dépassé ?

C’est pourquoi certain.e.s se demandent : à quoi cela sert-il d’être féministe en 2020 ? Le combat n’est-il pas terminé ? 

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ET POURTANT

Et pourtant, si nous avons obtenu l’égalité entre les sexes en théorie, la pratique reste bien différente : en Belgique, selon le site statbel, les femmes gagneraient en moyenne 6% de moins que les hommes.

Toujours aujourd’hui, les femmes constituent ici 80% des personnes travaillant à temps partiel, une réalité qui augmente la précarité des femmes, qui sont aussi plus nombreuses à être en famille monoparentale.

Mais surtout, les inégalités, si elles sont sans aucun doute encore bien présentes et ancrées en Belgique et en Europe, sont fourbes et parfois peu visibles. Si nous, femmes, sommes plus nombreuses à travailler à temps partiel, c’est parce que nous avons plus de difficultés à accéder à des temps à temps plein. Pourquoi ? Parce que nous nous occupons du foyer, parce que nous tombons enceinte et parce que c’est à nous que revient, systématiquement ou presque, le congé maternité. En effet, si le congé maternité est de 15 semaines légales, soit presque 4 mois, les hommes ont le droit, depuis 2002, à 10 jours d’arrêt de travail. Les trois premiers jours sont rémunérés par l’employeur, les sept derniers par l’assurance de soins, à hauteur de 82% du salaire brut. 

Avec une telle législation, il n’est pas étonnant que les femmes subissent une discrimination à l’embauche, en particulier lorsque leur âge approche celui “normalement” attendu par la société pour fonder une famille. Et bien que cela soit interdit, il n’est pas rare que les employeurs tentent de savoir si nous avons un projet bébé en tête à l’embauche. Cela m’est personnellement arrivé pas plus tard qu’en Janvier 2020 lorsque j’ai passé un entretien pour un poste dans un hôtel à Bruxelles. 

ENCORE DE NOMBREUSES RAISONS

Pourtant, je ne veux personnellement pas d’enfant. Certain.e.s se demanderont donc en quoi cela peut-il bien m’intéresser, et pourquoi je parle même d’un sujet qui ne me concernera  a priori jamais. 

Tout simplement parce que je considère que les femmes ne sont pas biologiquement plus aptes à changer des couches et faire la cuisine que les hommes, et qu’il est temps qu’une égalité réelle soit mise en place. Si les mentalités s’ouvrent peu à peu, les lois restent encore des murs difficiles à surmonter, notamment en ce qui concerne les congés parentaux. 

Le féminisme, qui lutte donc en faveur de l’égalité entre les sexes, a encore de nombreuses raisons de vivre, pour que les clichés liés aux genres féminins et masculins tombent enfin.

Bettina Zourli

Je m’appelle Bettina, j’ai 28 ans, et je me définis comme une femme écoféministe et childfree (mot anglophone pour qualifier une personne qui ne veut pas d’enfant). Je suis l’autrice d’un essai paru en 2019 « Childfree – je ne veux pas d’enfant » ainsi que du compte Instagram @Jeneveuxpasdenfant. 

En Mars 2020 j’ai lancé ma box @Fem.box, un projet destiné à offrir des pistes de réflexion pour déconstruire la notion de féminité, projet que j’ai lancé depuis la Belgique, et plus particulièrement Bruxelles, ma ville d’adoption! 

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