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Mode in Belgium

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Une mode plus durable : prolonger la vie de ses vêtements en les réparant

Il est révolu à l’époque où les marques sortaient deux collections par an, s’adaptant aux saisons. Aujourd’hui les enseignes de fast fashion changent leurs rayons pratiquement toutes les semaines. Le but : nous faire consommer toujours plus. Pire encore, la fast fashion a réussi à nous faire croire qu’un vêtement n’était pas fait pour être porté pendant des années … Bha non, sinon vous n’êtes pas assez tendance. Nous en sommes arrivés à un stade où l’on change de garde-robe si fréquemment que l’état et la durabilité des vêtements qui la composent n’ont aucune importance. 

STOP! Et si on vous disait que la durée de vie d’un vêtement est bien supérieure à quelques mois. Les fringues sont faites pour être portées, reportées et même réparées. Dans cet article, nous allons nous concentrer sur une pratique clé de la mode durable : la réparation des vêtements. 

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Pourquoi réparer ses vêtements ?

tenues de seconde main. L’étape suivante ? Faire durer la vie des vêtements en les réparant. 

On connaît tou.te.s la chemise avec deux boutons manquants, le t-shirt avec un petit trou, le pantalon légèrement usé au niveau des genoux ou encore le pull effiloché. Ces petits accrocs rendent-ils le vêtement totalement inutilisable ? C’est rare. Un petit coup de fil et d’aiguille peuvent bien souvent accroître la durée de vie de votre tenue d’au moins quelques mois. 

Geste pour la planète, économie financière et valorisation du travail manuel, les avantages sont nombreux. 

Vous n’êtes pas à l’aise avec la couture (rassurez-vous nous non plus *rire*). Il existe de nombreux moyens pour apprendre: avec une vidéo youtube ou un atelier de couture par exemple. Si vraiment vous préférez ne pas le faire vous-même, il y a forcément un professionnel autour de vous qui pourra s’en charger. Le site Ringtwice répertorie les couturier.e.s en Belgique. 

femme couture machine à coudre

Prolonger la vie de ses vêtements : les réparer mais aussi en prendre soin

Prolonger la durée de vie de ses vêtements est essentiel pour réduire l’impact environnemental de ces derniers et économiser de l’argent. Outre la réparation des vêtements abîmés, il est également important de prendre soin de notre garde-robe pour qu’ils restent en bon état plus longtemps. Cela peut inclure des pratiques simples telles que le lavage à froid, le séchage à l’air libre, le repassage à faible température et le rangement. 

Tous nos conseils pour prendre soin de ses vêtements

Des choix durables comme l’achat de vêtements de qualité et de matières durables peuvent également aider à prolonger la durée de vie de nos vêtements.

Upcycler pour donner une nouvelle vie

Upcycler consiste à donner une nouvelle vie à des objets ou des matériaux qui seraient autrement jetés, en les transformant en quelque chose de nouveau et d’utile. Dans la mode, cette pratique est de plus en plus courante.  En plus de contribuer à la réduction des déchets, l’upcycling est une façon amusante et créative de personnaliser sa garde-robe. 

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8 idées faciles d’upcycling pour vos vêtements

Réparer plutôt que jeter devrait être la norme et on vous encourage à adopter cette pratique pour une mode plus durable.

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Comment adopter la slow fashion ?

Gaspillage des ressources, utilisation de substances chimiques et nocives, productions polluantes, dégradation de l’eau potable, exploitation de la misère sociale, etc. les dessous de l’industrie textile font froid dans le dos. A cela, il faut ajouter le nombre exorbitant de vêtements qui finissent en déchet. On considère que chaque seconde l’équivalent d’un camion-poubelle de textile est enfoui ou brûlé (avec les conséquences écologiques qui vont avec !). Seul.e.s les consommateurs.trices  ont le pouvoir de faire évoluer les pratiques de l’industrie en revoyant ses habitudes d’achat, notamment en consommant moins mais mieux.

1. Réfléchir sa consommation

Acheter moins, mais mieux, c’est ce que propose le slow fashion. L’idée est d’avoir une réelle prise de conscience quant aux effets dévastateurs de l’industrie textile. La solution ? Ralentir et réfléchir. Avant chaque achat, posez-vous quelques questions : n’ai-je pas déjà un article similaire ? Est-ce que je peux porter cet article plus d’une fois ? En ai-je besoin ? Pourrais-je le trouver ailleurs dans un circuit plus responsable ? Est-ce que je l’aime vraiment ou est-ce un achat compulsif ? N’hésitez pas à prendre quelques jours pour y répondre. Plus tard, si l’envie est toujours là, faites vous plaisir. Si non, vous venez d’économiser quelques euros. 

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2. Valoriser ce que l’on a déjà

Votre dressing est plein à craquer et pourtant vous n’avez rien à vous mettre. Pour y remédier, commencez par un grand tri. Séparez les habits que vous aimez revêtir des autres et gardez les. Parmi ceux que vous ne portez plus, réfléchissez si vous pouvez leur offrir une nouvelle vie. La customisation, l’upcycling, la modernisation ou simplement l’ajustement font des merveilles. Pour les autres, pensez à les donner ou revendre. Votre penderie semblera comme neuve.

Upcy’chic : la plateforme en ligne éco-responsable

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3. Opter pour la seconde-main

Friperies, vide dressing, brocantes, sélection vintage, troc, site de revente, location, etc. Il existe mille façons de ne plus acheter neuf. La seconde main a l’avantage d’être respectueuse de l’environnement mais aussi de faire des économies. De plus, les pièces d’occasion proviennent généralement d’anciennes collections qui ne sont plus produites. Look unique garanti.

Notre sélection de friperies à Anvers

Notre sélection de friperies à Bruxelles 

4. Choisir des marques éthiques

De plus en plus de marques se positionnent de façon plus écologique et éthique. Elles peuvent investir dans des procédés moins riches en eau, utiliser des fibres recyclées ou créer leurs collections à partir de chutes de tissus. D’autres enseignes se concentrent sur le respect des travailleurs (et de leur rémunération) en localisant leur production en Europe ou (encore mieux) en Belgique. 

5. Choisir des pièces durables

L’idée est de choisir des pièces qualitatives qui vont perdurer. Privilégiez les articles intemporels en fibres naturelles et/ou recyclées afin de pouvoir les réutiliser au fil des années et des modes. N’hésitez pas à travailler votre style, en misant sur un vestiaire minimaliste mais malin et en investissant dans quelques pièces fortes et des accessoires sympas. 

6. Derniers conseils

  • Repérer les indices

Premier indice : le lieu de vente. Les enseignes de fast fashion cachent rarement de pièces réellement éco-responsables. Contrairement à d’autres boutiques qui ne jurent que par le slow fashion ! En plus, c’est un bon moyen de relancer l’économie locale #Achetonsbelge.

Second indice : l’aspect générale. Si un vêtement ne semble pas qualitatif, il ne l’est sûrement pas. 

Troisième indice :  le prix. Les pièces produites en Asie sont beaucoup moins chères mais indiquent rarement une rémunération juste. Néanmoins, un prix élevé ne signifie pas nécessairement respect de la main d’œuvre ! N’hésitez pas à regarder le lieu de fabrication. 

Quatrième indice : la présence de labels et de certifications. Cependant, il faut les comprendre. Certains se concentrent sur le respect des conditions de travail, l’absence animale dans le processus de fabrication et d’autres sur le caractère écologique. Choisissez-les selon vos convictions et préférences. 

➡️Notre glossaire de la mode éthique et responsable (pour s’y retrouver face à tout ce jargon !) 

  • Follow des slow fashion gourous

On ne va pas se mentir. Les influenceurs qui organisent des haul H24 d’enseignes de fast-fashion ne vont pas nous aider à consommer moins et mieux. Entourons-nous créateurs et créatrices de contenus passionné.e.s par la mode éthique et responsable. Ils.elles partagent leurs bons plans, leurs meilleures adresses, leurs trouvailles et leurs créations. Les plus manuel.le.s publient même des tutos de coutures ou d’upcycling afin que leurs followers suivent le mouvement. Et ça donne envie ! 

7. Ne pas culpabiliser

Le plus important est de vouloir progresser, pas d’être parfait.e. Chacun avance à son rythme et selon ses convictions. Bien s’habiller doit rester un plaisir, surtout si c’est avec style et éco-responsabilité.

Laetitia Bindji 

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Shak & Kai, le vêtement recyclé, local et engagé

« Shak & Kai est né de l’idée de reconnecter l’homme et la nature en commençant par ce que nous portons chaque jour, nos vêtements. » 

Morgann Dawance, fondateur de Shak & Kai, est passionné par les océans et la nature depuis toujours. Amoureux des grands airs, il a pris conscience que notre manière de consommer affecte notre environnement. De cette constatation, Morgann a eu envie de se battre pour préserver ce qu’il aime tant.

©Shak and Kai

Prendre conscience

Comme le dit si bien Morgaan, savez-vous que « votre vêtement préféré n’est pas l’ami que vous pensiez » ? L’industrie de la mode émettrait près de 10 % des émissions de CO2 dans le monde et se place juste après l’industrie du transport. Lors de la fabrication de vêtements,  15% de tissus finissent sous forme de déchets et qui ne seront pas utilisés. Pour vous donner un chiffre qui fait peur, on estime 100 000 000 000 kg de déchets textiles par an…

Shak & Kai, décide de changer les choses…

« Leur futur ? Un vêtement qui tourne rond » 

 

Chez Shak & Kai, les vêtements conçus sont réalisés à partir de chutes de tissu et de bouteilles en plastique transformées. En effet, les matériaux récupérés sont broyés et transformés en nouvelles fibres. Grâce à ce processus, ils sont aujourd’hui capables de créer un vêtement 100% recyclé ayant un impact environnemental inégalé.

 

Mais ce n’est pas tout,  Shak & Kai ne s’arrête pas là. Ils ont également un engagement envers les océans : en achetant un vêtement, la team Shak & Kai ramasse ½ kg de déchets sur les plages grâce à leur partenariat avec l’ONG Surfrider Foudation Europe. 

 

Afin que le vêtement tourne (vraiment) rond, Shak & Kai vous propose de reprendre vos vêtement  pour à nouveau les recycler. En échange, ils t’offriront une ristourne sur leurs collections.

Made in Europe

Nous l’avons bien compris, Shak & Kai est dans une démarche éco responsable mais également respectueuse de tous les acteurs de la chaîne de production. En effet, leur fil provient d’Alicante, en Espagne. Leur tissage et la confection prennent forme à Braga au Portugal. Cette chaîne de valeur locale, leur permet de fortement réduire leur impact dans les transports et évidemment d’assurer des salaires équitables ainsi que des conditions de travail justes pour tous leurs collaborateurs.

couple planche de surf dune de plage
©Shak and Kai

Et si on parlait chiffres ?

Morgann et son équipe vous proposent aujourd’hui un t-shirt avec une consommation d’eau de 50 L contre un t-shirt en coton conventionnel à 2900 L, presque 98% d’eau en moins.

Ensuite parlons émissions de gaz à effet de serre, Shak & Kai est à 60 gr contre 4600 gr… C’est-à-dire 99% de CO2 en moins.

Pour finir, ils vous promettent 0 gr de pesticides et 0 gr de produits toxiques, contre 80g et 270 gr. La team rédac’ a fait son choix et vous ?

En bref, Shak & Kai  vous offre la possibilité de consommer de manière responsable en cassant les codes du textile et en consommant de manière circulaire. 

Philippine Caluwaerts

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Upcy’chic : La plateforme en ligne éco-responsable des jeunes espoirs de la mode

Née en mai 2020, cette jeune entreprise a démarré son aventure en vendant des masques en tissus afin de répondre à la demande grandissante et pour limiter la prolifération des déchets de masques jetables. Depuis, Upcy’chic ne cesse de grossir en proposant de nouvelles créations d’artistes passionné.e.s. s’inclinant dans une démarche éthique et éco-responsable.

➡️Upcycling, quand la mode devient circulaire

In student, we trust

Derrière Upcy’chic, se cache Joyce Musa, une étudiante entrepreneure qui a décidé de lancer une plateforme en ligne de mode éthique. Au départ, elle démarre le projet avec l’une de ses amies en école de stylisme. En l’observant, elle constate que son amie est confrontée à plusieurs difficultés. D’une part, sa créativité est limitée par les exigences artistiques de son école. D’autres parts, elle investit beaucoup d’argent pour ses collections qui finissent généralement au fond d’un placard – sans en retirer aucun bénéfice.

Face à ce constat, elle se dit qu’elle doit réagir en lui proposant ses compétences en communication pour lui offrir une vitrine en ligne dans laquelle elle ne serait pas contrainte créativement et surtout grâce à laquelle elle pourrait vivre de sa passion et de ses créations. De fil en aiguille, leur projet grossit et inclut d’autres créateurs et créatrices. Leurs seules conditions, proposer des pièces portables, éco-responsables et uniques. 

©Upcy'chic

Mais cette idée de visibilité de jeunes designers n’est pas la seule motivation de Joyce. Effectivement, cette entrepreneure vise également à changer les codes de l’industrie de la mode. Cette dernière est réputée comme étant l’une des plus polluantes au monde et se retrouve souvent au centre de polémiques niant les droits humains. C’est pourquoi Joyce veut inscrire Upcy’chic dans une démarche éthique et responsable. Toutes les pièces de l’eshop sont issues du slow fashion, sont upclyclées et fabriquées en Belgique par des designers aux études ou diplômés. 

Depuis novembre 2020, la start up collabore avec les sections modes de l’EFP, centre de formation des métiers en alternance à Bruxelles. Samedi 12 décembre, la première collection de vêtements de fêtes a été lancée.

Quelles pièces shopper ?

Upcy’chic met en avant des pièces upcyclées, issus du slow fashion et du deadstock – aka des pièces issues d’anciennes collections restées au placard. C’est-à-dire que tout l’eshop est garanti local, éco-responsable, unique et passionné. 

On y trouve des masques, des lingettes démaquillantes réutilisables, des chouchous à sequins, des cols Claudine revisités, des pochettes upcyclées et surtout des créations de vêtement exclusifs et uniques. Mais aussi depuis décembre une collection spéciale fêtes composée de 3 robes pour femmes mais également des robes de petites filles*.

*Dispose d’un service après-vente qui permet à la nouvelle acquisitrice de bénéficier d’un service de retouche afin d’adapter chaque vêtement à sa taille.

©Upcy'chic

Et plus à venir…

Upcy’chic n’a pas encore joué toutes ses cartes. Sur Instagram, la start up a annoncé vouloir lancer une collaboration d’upcycling avec une influenceuse slow fashion… Si une de ces dernières est intéressée, cela promet de jolies pépites. 

Aussi, pour le moment, les créations d’habits sont destinées au vestiaire féminin et jeune fille. À l’avenir, des créations pour hommes devraient voir le jour. 

Stay tuned…

Laetitia Bindji 

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Lifestyle Société

The Lemon Book, un projet à soutenir absolument

Leur dernier et plus gros projet ? The Lemon Book un livre qui retrace le cheminement de la Fondatrice, Caroline Vermeersch, avec un mélange de philosophie et de pratique. Un livre comme il devrait y en avoir beaucoup plus. Soutenons ce joli projet et pré-commandons cet ouvrage via leur crowdfunding.

THE LEMON SPOON, DEPUIS 2016

« Notre histoire, c’est celle d’un réveil. Celui de Caro au départ, la fondatrice du projet. (…) Chez The Lemon Spoon on inspire, informe et challenge les personnes en quête de changement vers une vie plus slow, respectant davantage la nature et prônant le bien-être. Notre mission : éveiller les consciences face aux différents enjeux de l’ère actuelle en créant du contenu digital et en organisant des conférences. En gros, on fédère une communauté à impact positif pour contribuer et accompagner le changement de chacun vers la résilience. » 

De belles valeurs, du contenu de qualité, de l’information, de l’action, du changement… Chez The Lemon Spoon, les choses ne sont pas faites à moitié. On admire leur engagement mais aussi leur façon de faire les choses. Leur but est de conscientiser les gens, de proposer des solutions, pour un changement général, pas à pas. 

ZEST YOUR LIFE, DON’T SQUEEZE IT

Ce livre, on a hâte de le tenir dans nos mains pour le lire. En attendant, on soutient à fond le projet et on le précommande grâce à leur crowdfunding KissKissBankBank. Nous vous invitons à faire de même. Il nous reste jusqu’à lundi 7 septembre 2020 pour les aider dans cette dernière ligne droite. 

N’oublions pas nos reflexions faites pendant le confinement. Agissons pour un monde meilleur. C’est l’occasion. De plus, en participant à ce crowdfunding ou soutient une team de jeunes belges entreprenants, ultra motivés pour faire changer les choses. Et ça, on aime ! 

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Food

Du chocolat belge, éthique, bio et goûteux, c’est possible ?

Le chocolat belge est mondialement reconnu comme étant l’un des meilleurs du marché. Pourtant, si l’on regarde de plus près, la réputation de l’étiquette made in belgium chocolate pourrait être remise en question. Un goût, certes bon, mais une liste d’ingrédients plutôt douteuse : beaucoup de sucre, de la vanilline, le l’huile de palme et de la lécithine de soja. En somme, plein d’arômes qui masquent le goût de fèves de mauvaise qualité.

C’est lors d’un voyage à Prague que Björn Becker et Julia Mikerova repèrent un choco-café. Ils y découvrent l’énorme diversité des saveurs du chocolat qui, finalement, ne se limite pas au chocolat noir, au lait, ou blanc. Séduits par le concept, ils décident de se lancer dans l’aventure de Mike et Becky, un atelier-bar qui propose des chocolats chauds et des tablettes de chocolat bean-to-bar.

©Mike et Becky

Bean-to-bar, kesako ?

Bean-to-bar se traduit littéralement par « de la fève à la tablette ». Dans leur atelier de Bruxelles, Björn et Julia fabriquent minutieusement leurs chocolats.  Ils sélectionnent, torréfient, cassent, vannent, broient, conchent, tempèrent, moulent chaque fève de cacao puis les empaquent à la main dans des emballages réutilisables. Ce processus, totalement transparent, permet aux fèves de développer tous leurs arômes et un maximum de saveurs.

Chez Mike et Becky, bean-to-bar signifie plus qu’une fabrication honnête et transparente du chocolat. En effet, Björn et Julia insistent pour que leurs fèves proviennent de plantations biologiques dans lesquelles la rémunération des employés est correcte et où les enfants ne travaillent pas. Accompagnés d’autres faiseurs de chocolats et chocolatiers bean-to-bar, Björn et Julia ont écrit une charte afin de fixer des règles plus justes, honnêtes et de transparence. De cette manière, ils souhaitent rendre sa noblesse au chocolat belge en montrant qu’il est possible de préparer du – délicieux – chocolat sans artifice et de manière éthique.

chocolat mike et becky
©Mike et Becky

Un chocolat belge, éthique, bio et goûteux, c’est possible ?

Et bien oui ! Les tablettes de chocolat Mike et Becky ne contiennent que 3 ingrédients : du cacao, du sucre et du beurre de cacao. La particularité de leurs tablettes est qu’elles sont toutes conçues selon un processus identique. Elles se composent de 70% de cacao et 30% de sucre. Ainsi, il est possible de découvrir toutes les subtilités cachées derrière chaque plantation. Ce n’est plus le producteur qui, selon sa propre interprétation, ajoute plus ou moins de sucre ou un autre arôme. Ici, le chocolat est mis en valeur uniquement grâce au goût de ses fèves.

Les fèves de cacao choisies par Mike et Becky sont issues de cinq plantations différentes : Marañón au Pérou, San Jose au Belize, Öko Caribe en République Dominicaine, Mutwanga en République Démocratique du Congo et Idukki Hills en Inde. Grâce à celles-ci, Björn et Julia ont développé trois collections de tablettes de chocolat : la classique, l’inclusion qui incorpore d’autres ingrédients, et la variante qui est le résultat d’une altération lors de la fabrication du chocolat.

Si votre bonheur ne se cache pas parmi les chocolats Mike et Becky, vous le trouverez probablement dans leur chocolathèque, dans laquelle d’autres tablettes bean-to-bar sont vendues. Il est également possible de se rendre chez Mike et Becky pour savourer un onctueux et délicieux chocolat chaud accompagné d’une petite pâtisserie maison. Pour la période estivale qui pointe le bout de son nez, Mike et Becky proposent aussi un chocolat froid.

Un chocolat pour…

Envie d’offrir – ou de vous offrir – une tablette ? Ou vous avez simplement envie de tester l’une des pépites Mike et Becky, mais vous hésitez encore sur laquelle ? Pas de panique : nous avons demandé à Björn quelle tablette, selon lui, se marie le mieux selon la situation …

  • Un chocolat pour cuisiner ?

« Pour la cuisine, je dirais un chocolat faiblement sucré afin que la personne puisse doser selon ses choix et ses goûts. Donc soit, le Dark Canyon 85% du Pérou, une variation du Marañón 70%, soit un chocolat 100% cacao de l’un de nos amis que nous vendons dans notre chocolathèque. »

  • Un chocolat à associer avec du vin ?

« Cette question est très difficile voire impossible, tant la diversité des vins est grande. Mais je dirais également un chocolat peu sucré (70% cacao) et de préférence sans lait. »

  • Un chocolat pour séduire ?

« Un homme ou une femme ? Car selon le genre j’en donnerai des différents. Pour un homme, le Marañón 70 % du Pérou. Pour une femme, le San José 70% du Belize ou le Öko Caribe 70% de la République Dominicaine. »

  • Le chocolat plaisir coupable ?

« Sans hésitation le Nibs & Co 55% du Congo. Un chocolat au lait (55%) agrémentée de morceaux de cacao grillés. Un régal. »

Le but de Björn et Julia est d’offrir à ses client l’occasion de vivre une bonne expérience via un voyage sensoriel. Lors de notre dégustation, nous avons découvert que le chocolat noir n’est pas amer. Au contraire, les différentes tablettes offrent des surprises à chaque bouchée. L’explosion de saveurs n’a jamais été si vraie, pour nous, que lors de cette appréciation. Le dicton dit que nous avons tous des gouts propres et uniques. Du coup, nous vous invitons à vous laisser tenter par l’expérience en ouvrant la porte de Mike et Becky. En plus d’un joli espace cosy et agréable, vous y trouverez Björn et Julia, pour vous conseiller et vous aider à trouver le chocolat qui vous donnera envie de consommer différemment.

InFOS

Mike et Becky, Avenue Brugmann 243, 1180 Bruxelles

Ouvert du mardi au dimanche de 13-19h

+32 498 44 06 40

Possibilité d’y organiser des anniversaires et autres évènements forts en chocolat.

Laetitia Bindji

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