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Chloé Lemarchand nous explique son métier de doula

PEUX-TU NOUS EXPLIQUER CE QU’EST LE MÉTIER DOULA, SON HISTOIRE ?

A la base le mot « doula » vient du grec ancien qui veut dire servante. En Grèce, ce mot était utilisé pour des femmes esclaves qui servaient à nourrir et s’occuper des bébés une fois nés.  Par la suite, la première fois que ce mot a été utilisé dans le sens qu’on lui connait aujourd’hui, c’est-à-dire une femme au service d’une autre femme sous forme de soutien psychologique dans la maternité, c’est avec Dana Raphael qui a écrit un livre « The Tender Gift of brest feeding ». Elle y utilise ce mot dans son livre en donnant une description de la Doula comme on la connait maintenant.

Il faut savoir que, avant, quand une femme allait mettre son bébé au monde elle était entourée des femmes de son village (soeurs, grand-mères, tantes,…) qui l’accompagnaient, qui la soutenaient et qui lui transmettaient leur expérience. Une fois que bébé était né elles accompagnaient la nouvelle maman pour qu’elle puisse s’occuper au mieux de son bébé. Aujourd’hui, cette tradition s’est un peu perdue.

Le métier de doula s’est donc développé pour être une aide à la maman une fois le bébé né et, petit à petit, ça s’est étendu aussi à l’accompagnement durant la grossesse et l’accouchement. Et maintenant ça s’étend même au désir d’enfant pour certaines doulas.

©Chloé Lemarchand

Pour moi, le métier de doula c’est vraiment de l’accompagnement et de l’émotionnel mais aussi bien plus que ça. C’est apporter à la maman une écoute bienveillante, des informations, lui redonner confiance en elle… L’amener à s’écouter pour devenir la maman qu’elle souhaite être, pour avoir un accouchement aussi proche de ce qu’elle désire. Je précise quand même qu’il n’y a rien de médical dans le métier de doula. Nous ne sommes pas des sages-femmes. C’est important de faire la différence.

QUEL EST TON PARCOURS, QU’EST CE QUI T’A DONNÉ ENVIE DE FAIRE CETTE PROFESSION ?

A la base je suis institutrice maternelle. Pendant ma grossesse, j’ai trouvé qu’on manquait d’un accompagnement dans les transformations que l’on vit.

Je me suis aussi rendu compte qu’il y avait vraiment besoin de soutien et d’une présence une fois que le bébé est là. En effet, on se retrouve quand même vite seule. Le congé paternité n’est pas très long malheureusement.

La société actuelle fait que les grands-parents travaillent encore. On n’a pas le village comme on avait avant. Notre entourage n’est pas disponible comme il pouvait l’être avant. Et c’est vrai que d’avoir quelqu’un qu’on peut appeler sans avoir peur de déranger, de paraitre incompétente ou autre, je trouve ça rassurant. Parce que voilà, oui, c’est un chamboulement. Toutes les questions, les peurs, les doutes, c’est entièrement normal. Les doulas sont là pour rassurer.

J’ai été licenciée de mon boulot d’institutrice. J’avais déjà entendu parler quelques fois des doulas et je me suis dit que c’était l’occasion. J’ai sauté le pas et j’ai suivi la formation.

Forte de mon expérience de la maternité, de ce que j’ai pu sentir comme besoin, je veux reconnecter les femmes à leurs besoins et être là pour elles.

COMMENT DEVIENT-ON DOULA ? EST-CE UNE PROFESSION PROTÉGÉE ?

Pour devenir doula, la voie la plus fréquente est la formation. Il en existe plusieurs sur le marché. Moi j’ai fait une formation en présentiel à Namur. Il y en a aussi en ligne. Je pense que quand on veut devenir doula c’est important d’aller voir un peu tout ce qui se propose.

Beaucoup proposent une partie théorique et puis il y a une partie stage où on doit faire des accompagnements avec un travail de réflexion, des évaluations par les parents, etc.

Suite à ça on reçoit notre certificat de doula. Mais ce n’est pas une profession protégée pour autant. Au niveau de l’état ce n’est pas un métier reconnu comme le métier d’institutrice ou de sage-femme par exemple.

PARLE NOUS UN PEU PLUS DE CE QUE TU PROPOSES…

J’ai différents types d’accompagnements. Il y a l’accompagnement à la carte, mais je propose aussi des forfaits. Je commence dès le désir d’enfant. Mon approche c’est vraiment de reconnecter la femme à ses cycles. Qu’elle apprenne à observer son corps, ses changements d’humeur, etc. Pour observer le moment le plus propice pour tomber enceinte, tout en apportant une dimension de lâcher-prise, qui est aussi importante à cette étape.

Je propose aussi évidemment l’accompagnement pendant la grossesse. Là mon rôle ce sera plutôt d’informer, de soutenir, de rassurer quand il y a des doutes ou des peurs, après des échographies par exemple… La grossesse est une période déjà tellement bouleversante. On peut parfois être vite submergée par des angoisses. J’essaie alors de ramener la femme à son corps, à ce qu’elle ressent et à ses intuitions. On prépare aussi l’accouchement, ça fait partie de mon accompagnement en prénatal. Il s’agit de mettre les choses en place pour que le projet de naissance de la maman soit le plus proche de ce qu’elle souhaite, de ses besoins, etc.

Je propose également ma présence à l’accouchement. L’idée est d’être vraiment là pour la femme. De mettre une main sur son épaule dans son dos, si elle en a besoin. C’est être un relais pour son ou sa partenaire en cas de besoin.

Ensuite, j’ai un accompagnement en post-partum. Une fois que bébé est né donc. Soutien à l’allaitement ou simplement si la maman a besoin d’aller prendre une douche, qu’elle puisse le faire sans se faire trop de soucis. Pour moi en post-partum, il s’agit vraiment d’une présence car j’ose espérer qu’on aura déjà fait une grande partie du travail en prénatal (organisation, liste des personnes qui peuvent aider en cas de besoin,…)

J’ai aussi un accompagnement pour les fausses-couches. C’est un sujet qui me touche particulièrement parce que j’en ai déjà vécu quelques-unes et je trouve qu’on est très peu accompagnées… On peut vouloir trouver une oreille rassurante, qui n’a pas des réflexions que l’entourage peut avoir et qui peuvent être difficiles à vivre. Dans cet accompagnement, j’ai vraiment l’envie de ramener au corps, de ritualiser, de mettre des choses en place pour que le deuil soit accompagné. Je me spécialise plus dans les fausses-couches précoces parce que c’est ce que je connais, pour le moment en tout cas.

logo chloé lemarchand

Finalement, en parallèle je suis aussi praticienne en massage périnatal. Donc j’accompagne les femmes par le massage, du désir d’enfant jusqu’à ce que bébé soit dans leurs bras. Mais aussi le deuil périnatal par le massage. 

QUI DIRAIS-TU À UNE FEMME QUI HÉSITE À PRENDRE UNE DOULA ?

Je pense déjà qu’il faut se renseigner. Lire sur le sujet. Aller voir les différentes doulas autour d’elle, quitte à même les rencontrer chacune.

Beaucoup proposent une première rencontre gratuite, qui peut d’ailleurs aussi se faire à distance, pour voir si le feeling passe.

Pour moi une doula ça se choisit avec le cœur. Il faut quand même se dire qu’elle va passer un bon bout de temps avec nous. Elle va être là dans des moments intimes. Je pense par exemple à l’accouchement. Il faut être en confiance et se sentir à l’aise avec sa doula. Pour moi c’est un peu comme une meilleure amie sur le chemin de la maternité. On crée un lien très fort et particulier. C’est donc important d’avoir un vrai feeling, les mêmes valeurs… Et donc d’en rencontrer plusieurs.

Personnellement, mon but n’est pas de convaincre. Je suis tellement persuadée du bénéfice d’avoir une doula que c’est une question que je ne me pose même pas.

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Mode

Kaly Ora : les maillots de bain qui jouent entre élégance et simplicité

UN PEU D’HISTOIRE

Flore a grandi à Bruxelles et a étudié à l’ULB. Passionnée de voyage depuis toujours ça fait aujourd’hui 2 ans qu’elle vit à Bangkok.

Son rêve a toujours été d’entreprendre ! C’est en travaillant dans une startup que le déclic s’est fait et que l’idée de créer un projet n’était plus une option. Son envie principale est d’allier autant ses valeurs sociales, qu’ environnementales. 

Depuis qu’elle est en Thaïlande, Flore a réalisé à quel point les océans sont pollués. Nombreux projets existent déjà pour essayer de recycler les déchets et elle souhaite, elle aussi inscrire son propre projet dans dans le même but. 

En regroupant passions, valeurs et idéaux écologiques, lui est venue l’idée de créer une marque de maillots de bain responsable. Ses pièces sont fabriquées à base de plastiques récupérés dans les océans. De plus, parce que toutes les étapes de fabrications comptent, elle a fait le choix de travailler avec une entreprise locale et familiale. Ce choix lui permet d’être sûr des conditions de travail des personnes qui participent activement au projet. 

➡️ 5 conseils pour prendre soin de ses maillots de bain et bikinis

Les maillots Kaly Ora

Le résultat? Kaly Ora, des maillots de bain aux designs épurés, réversibles et intemporels. 

Pour ce qui est du visuel, Kaly Ora joue entre élégance et simplicité. Flore nous propose des designs intemporels avec une touche d’inspiration moderne qui rendent ses modèles uniques et diversifiés. Elle espère que toutes les femmes pourront s’y retrouver.

Flore nous explique que Kaly Ora est inspiré des îles grecques. Un clin d’oeil à l’île Kalymnos qu’elle aime tellement. Pour l’anecdote : Kaly, en grec signifie adorable et i kali i ora est une expression utilisée pour souhaiter de bons moments à venir. Une expression qu’elle aimerait faire transparaître à travers ses créations. 

femme bikini kaki sur un lit
© Kaly Ora

Les partenaires

En créant Kaly Ora, elle veut promouvoir l’artisanat, les tissus recyclés ainsi que les valeurs sociales et environnementales qui s’articulent autour de ce projet. Pour Flore il est inconcevable de faire passer la mode au détriment de la nature.

Flore raconte qu’elle s’est entourée de partenaires qualifiés  afin de pouvoir réaliser cette ligne de maillots de bain. Parmi ceux-ci, citons les plus influents dans le projet :

HEALTH SEAS, qui est une ONG de plongeurs qui descendent dans les océans pour récupérer les filets de pêche abandonnés.

ECONYL, qui transforme les déchets de plastique en un fil de nylon 100% recyclé.

CARVICO qui utilise ce fil de nylon ECONYL pour créer de magnifiques tissus recyclés et qualitatifs.

Tous ensemble, ils arrivent à créer ce beau processus circulaire. 

Mais ce n’est pas tout…

Flore va jusqu’au bout des choses en proposant des emballages en carton fabriqués à partir de 90 % de papiers recyclés. Ces papiers proviennent de forêts gérées de manière responsable.

Une belle marque à suivre de très près pour cet été… Nous qui aimons les valeurs sociales et environnementales. Kaly Ora devient pour nous notre indispensable pour cet été.

Alors ? Vous aussi vous passez au maillot de bain responsable ? Foncez sur le site.

Lire aussi … 

➡️Suami, le beachwear éco-friendly qui séduit toute la famille

Philippine Caluwaerts

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Food

Buddy Buddy: le nut butter bar made in Belgium

Vous en rêviez, ils l’ont fait! Le tout premier coffee bar entièrement dédié aux nut butters a déposé ses valises dans le quartier d’Ixelles, à deux pas de la Toison d’or : Buddy Buddy. A la tête de ce projet, on retrouve deux jeunes entrepreneurs : Matt et Julien. Lorsqu’ils sont devenus vegans, ils se sont mis à consommer de plus en plus d’oléagineux pour leur apport très riche en protéines. Ce produit n’étant pas facile à trouver en supermarché, ils ont décidé de le fabriquer eux-mêmes pour leur consommation personnelle. De fil en aiguille, ils en ont distribué à leurs amis et face à leurs réactions très enthousiastes, ils se sont lancés le défi de monter leur propre business : un nut butter atelier combiné à un coffee bar.

©Buddy Buddy

Une carte atypique

assiette toast et jus d'orange
©Buddy Buddy

Dans ce café, tous les plats sont 100% vegans et tournent autour des nut butters, que ce soit les pâtisseries ou les plats salés. Le but étant vraiment de montrer au public belge, qui ne connaît pas forcément bien le produit, que l’on peut faire plein de choses avec. Vous pourrez par exemple déguster du poulet vegan sauce cacahuètes ou encore un excellent toast humus et beurre d’amandes. On en a déjà l’eau à la bouche !

Un processus de fabrication artisanale

C’est dans ce même café que se trouve l’atelier où sont fabriqués les beurres de noix utilisés dans les recettes. Le processus de fabrication est simple mais très long. Les noix sont reçues ce qui signifie qu’elles doivent être torréfiées sur place. Elles sont ensuite passées dans un moulin pour en faire une sorte de pâte. C’est à ce moment-là que les autres ingrédients sont intégrés dans la préparation. Et le tout est mélangé à la main pour un côté encore plus authentique !

Une composition bien réfléchie

De nos jours, il est vraiment très important de faire attention à la composition des produits que nous consommons. Et à ce niveau-là, Matt et Julien n’ont vraiment pas lésiné. Les noix utilisées sont bien sûr bio (la base!) et leurs provenances n’ont pas été choisies par hasard. Par exemple, les amandes de chez Buddy Buddy viennent d’Espagne et non de Californie. En effet, il s’agit d’un état très sec alors qu’il faut beaucoup d’eau pour produire des amandes. Cela signifie que les producteurs doivent avoir recours à des procédés pas du tout écologiques pour se fournir suffisamment en eau. Les noisettes, elles, sont italiennes alors que la concurrence a plutôt tendance à se tourner vers les noisettes turques qui sont beaucoup moins chères et produites en ayant recours au travail d’enfants. Enfin, pour les cacahuètes, les Chinoises sont les plus prisées sur le marché mais Matt et Julien ont préféré se tourner vers les Egyptiennes car c’est moins loin et que les standards bios sont mieux respectés. 

©Buddy Buddy

A cela, très peu d’ingrédients sont ajoutés car il n’est pas question de dénaturer le produit. En Belgique, les beurres de noix que l’on peut trouver dans les grandes surfaces sont souvent bourrés de sucre et d’huile de palme. Nous sommes donc bien loin de quelque chose de sain et de naturel. Selon Julien, ces ajouts ne servent à rien à part à diminuer les coûts. C’est pourquoi le peanut butter de la marque Buddy Buddy est composé à 99,7% de cacahuètes, et à 0,3 de sel rose de l’Himalaya. Pour ces deux jeunes entrepreneures, la qualité prime avant tout.

« Copains, copains » avec leurs clients

L’établissement n’a pas eu l’occasion d’ouvrir ses portes bien longtemps avant qu’il soit obligé de fermer pour cause de confinement. Ceci dit, Julien nous affirme que la situation aurait vraiment pu être pire et que finalement, ils ont réussi à tirer quelque chose de positif de cette situation. En effet, les épiceries bios qui vendent leurs produits sont quant à elles restées ouvertes et ont pour la plupart tourné à plein régime, ce qui fait que leurs produits se sont très bien vendus et que la marque a commencé à se faire connaître.

Mais même si les affaires ont très bien marché, ils regrettent vraiment de ne pas avoir pu recevoir leurs clients dans le café car s’ils ont monté ce projet, c’est aussi et surtout pour créer du lien avec les gens. D’ailleurs, ce n’est pas par hasard qu’ils ont choisi le nom « Buddy Buddy ». Il est vraiment important pour eux de donner de l’importance aux personnes qui se donnent la peine de se rendre dans leur établissement. Ici, il n’est pas question de se contenter d’un simple « Qu’est-ce que je vous sers ? Merci. Au revoir. ».

Déjà victimes de leur succès

Matt et Julien ont déjà de quoi êtes fiers. Leur marque est la première à fabriquer des nut butters en Belgique. Mais ils ne souhaitent pas s’arrêter en si bon chemin et ils débordent de projets pour l’avenir. Ils pensent notamment à étoffer leur gamme de produits en travaillant sur de nouvelles saveurs. Aussi, ils aimeraient trouver un atelier de production séparé et plus grand, tout en insistant sur le fait qu’il est très important pour eux de continuer à confectionner leurs beurres de noix eux-mêmes. Mais pour l’instant, ils proposent déjà quatre produits et leur priorité est de réussir à répondre à la demande actuelle qui est déjà très forte. Buddy Buddy est donc une affaire qui marche!

Envie de goûter à ces délicieux beurres de noix? Alors rendez-vous ici pour savoir où vous en procurer. 

Bonne dégustation 😉

Julie Jandrain

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Mode

Paolina, la mode belge aux accents catalans

Une première collection inspirée de son enfance

Pour sa première collection, Macha Dormal a voyagé au pays de son enfance pour renouer avec son rêve, celui de créer une mode féminine, créative et engagée. Paolina est le nom de la barque de son grand-père sur laquelle elle a beaucoup navigué, était bien connue des pêcheurs catalans pour sa large coque blanche et parce qu’elle était équipée d’un moteur de vieux taxi barcelonais. 

©Paolina

« A bord, il y soufflait toujours un vent d’insouciance et de liberté dont je me suis inspirée pour créer les chemises P A O L I N A »

Cette première collection s’articule autour d’une chemise à taille unique, colorée et réalisée avec des tissus de qualité. Elle sublime toutes les morphologies pour que chaque femme puisse se l’approprier. Composée de matières nobles et légères, mixant des tons francs et des motifs imprimés, elle est à la fois élégante et décontractée. Avec la chemise, elle réinterprète l’un des classiques de la garde-robe, un vêtement qu’elle affectionne pour son apparente simplicité et son caractère versatile.

Qualité, fabrication belge et exclusivité

Chaque pièce est réalisée dans un petit atelier familial en Belgique par des couturières passionnées, assurant ainsi une fabrication éthique de grande qualité. Toutes les chemises sont confectionnées en petites quantités et sont numérotées.

Comment se procurer une chemise Paolina ?

Les créations Paolina sont disponibles en exclusivité chez Cachemire Coton Soie, la boutique ultra mode de vêtements pour femmes à Bruxelles.

Vous pouvez également vous procurer l’une des chemises Paolina en commandant sur l’eshop de la marque.

Laetitia Bindji

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Société

Le féminisme, c’est dépassé ?

C’est pourquoi certain.e.s se demandent : à quoi cela sert-il d’être féministe en 2020 ? Le combat n’est-il pas terminé ? 

➡️5 raisons pour lesquelles le féminisme a encore sa place 

ET POURTANT

Et pourtant, si nous avons obtenu l’égalité entre les sexes en théorie, la pratique reste bien différente : en Belgique, selon le site statbel, les femmes gagneraient en moyenne 6% de moins que les hommes.

Toujours aujourd’hui, les femmes constituent ici 80% des personnes travaillant à temps partiel, une réalité qui augmente la précarité des femmes, qui sont aussi plus nombreuses à être en famille monoparentale.

Mais surtout, les inégalités, si elles sont sans aucun doute encore bien présentes et ancrées en Belgique et en Europe, sont fourbes et parfois peu visibles. Si nous, femmes, sommes plus nombreuses à travailler à temps partiel, c’est parce que nous avons plus de difficultés à accéder à des temps à temps plein. Pourquoi ? Parce que nous nous occupons du foyer, parce que nous tombons enceinte et parce que c’est à nous que revient, systématiquement ou presque, le congé maternité. En effet, si le congé maternité est de 15 semaines légales, soit presque 4 mois, les hommes ont le droit, depuis 2002, à 10 jours d’arrêt de travail. Les trois premiers jours sont rémunérés par l’employeur, les sept derniers par l’assurance de soins, à hauteur de 82% du salaire brut. 

Avec une telle législation, il n’est pas étonnant que les femmes subissent une discrimination à l’embauche, en particulier lorsque leur âge approche celui “normalement” attendu par la société pour fonder une famille. Et bien que cela soit interdit, il n’est pas rare que les employeurs tentent de savoir si nous avons un projet bébé en tête à l’embauche. Cela m’est personnellement arrivé pas plus tard qu’en Janvier 2020 lorsque j’ai passé un entretien pour un poste dans un hôtel à Bruxelles. 

ENCORE DE NOMBREUSES RAISONS

Pourtant, je ne veux personnellement pas d’enfant. Certain.e.s se demanderont donc en quoi cela peut-il bien m’intéresser, et pourquoi je parle même d’un sujet qui ne me concernera  a priori jamais. 

Tout simplement parce que je considère que les femmes ne sont pas biologiquement plus aptes à changer des couches et faire la cuisine que les hommes, et qu’il est temps qu’une égalité réelle soit mise en place. Si les mentalités s’ouvrent peu à peu, les lois restent encore des murs difficiles à surmonter, notamment en ce qui concerne les congés parentaux. 

Le féminisme, qui lutte donc en faveur de l’égalité entre les sexes, a encore de nombreuses raisons de vivre, pour que les clichés liés aux genres féminins et masculins tombent enfin.

Bettina Zourli

Je m’appelle Bettina, j’ai 28 ans, et je me définis comme une femme écoféministe et childfree (mot anglophone pour qualifier une personne qui ne veut pas d’enfant). Je suis l’autrice d’un essai paru en 2019 « Childfree – je ne veux pas d’enfant » ainsi que du compte Instagram @Jeneveuxpasdenfant. 

En Mars 2020 j’ai lancé ma box @Fem.box, un projet destiné à offrir des pistes de réflexion pour déconstruire la notion de féminité, projet que j’ai lancé depuis la Belgique, et plus particulièrement Bruxelles, ma ville d’adoption! 

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Mode

Richelle Things : les bijoux summer vibes

LA NOSTALGIE DES VACANCES

A 30 ans, après de longues études littéraires et avoir côtoyé le monde de la mode, Gaëlle, créatrice et fondatrice de la marque, décide qu’il est temps de se concentrer sur ce projet qui lui trottait dans la tête depuis quelque temps.

« J’ai toujours eu la nostalgie des vacances, de tout ce temps passé à flâner sur les plages, les pieds dans l’eau. Je trouve qu’on manque énormément de concepts exotiques dans notre petite ville », nous explique la créatrice. Richelle Things est né, un concept de « coquibar ». Des bijoux fantaisie mais qualitatifs et fabriqués à la main dans son atelier, chez elle à Bruxelles.

« Le coquillage est un symbole fort de la nature qui a su traverser toutes les époques, d’abord utilisé comme monnaie d’échange, les plus anciens bijoux qui ont été retrouvés étaient eux aussi réalisés à base de coquillages et aujourd’hui encore toutes les fashionistas portent un bijou coquillage autour du cou ou autour de leur cheville lorsque le soleil pointe le bout de son nez. » Un engouement général qui lui procure un potentiel certain. Selon Gaëlle, le coquillage est une tendance sur laquelle on pourra toujours surfer.

MADE IN BRUSSELS

Elle fabrique donc ses créations elle-même à Bruxelles. Chaque modèle est disponible en quantité très réduite. Tous les matériaux utilisés proviennent de petites boutiques locales et 90% des bijoux sont réalisés à partir de coquillages naturels, souvent des cauris. Elle utilise également d’autres types de matériaux comme des perles en verre, des pierres naturelles, etc.

Concernant les finitions, il s’agit toujours de laiton plaqué or. 

La marque est caractérisée par des modèles assez imposants, plus originaux que ce qu’on a l’habitude de voir. Des modèles plus classiques sont également proposés afin qu’il y en ai pour tous les goûts.

Récemment, Richelle Things a lancé une collection « The Black Edition ». « Le noir étant à la fois élégant et facile à porter, c’est parfois plus simple pour les personnes qui allient les coquillages aux vacances, de pouvoir porter ces pièces en toutes circonstances», précise-t-elle.

Et puisqu’il en faut pour tout le monde, Richelle Things possède également une petite collection pour messieurs.

DE BELLES VALEURS

Gaëlle a également à cœur d’avoir un impact positif sur le monde grâce à sa jeune marque. Elle est en train de mettre en place un partenariat avec des associations qui s’occupent de la protection des plages et des océans. « Je me suis pour le moment tournée vers Expédition Med mais le but est de pouvoir mettre en avant diverses associations (petites ou grandes) et de pouvoir reverser un petit pourcentage de chaque vente à cette association en particulier. Je pense que c’est important de pouvoir agir, à son échelle, pour le bien-être de la planète. Et la protection des océans est bien entendu un choix logique vu que je mets en avant des produits qui y trouvent leurs origines. » On salue l’initiative !

Les bijoux sont pour le moment disponibles en ligne. Vous pouvez également suivre la marque sur Instagram.

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Société

Dix habitudes à prendre pour diminuer son empreinte écologique

1. Manger des fruits et des légumes de saison

Les fruits et les légumes qui ne sont pas de saison sont souvent importés de nos pays voisins par avion ou bateau. Manger les produits locaux permet d’éviter de les importer et de privilégier nos producteurs. Vous pouvez aussi favoriser l’achat en vrac afin de ne pas ramener avec vous du plastique inutile.

➡️Comment réduire l’impact de notre alimentation sur l’environnement

2. Prendre son vélo ou aller à pied

Si vous faites des petits trajets, n’utilisez pas la voiture mais allez-y plutôt à pied ou à vélo. Avec le retour des beaux jours, c’est aussi l’occasion de profiter du soleil. Et pour les plus ambitieux, pourquoi ne pas envisager de remplacer totalement sa voiture par un vélo ou un vélo électrique? De plus en plus de personnes sautent le pas, pourquoi pas vous? En plus d’être bon pour la planète, c’est bon pour la santé.  

N’hésitez pas à aller faire un tour sur le site de Cowboy, start-up belge de vélos électriques.

3. Remplacer ses cotons démaquillants

Troquez vos cotons démaquillants pour des cotons en tissus réutilisables. Vous pourrez en retrouver sur le site de Bambaw ou sur Hopono

4. Bannir le plastique dans votre salle de bain

Remplacez vos bouteilles de shampoing en plastique par des shampoings solides. De plus, ces produits sont aussi disponibles dans les supermarchés. Vous pouvez aussi renouveler votre brosse à dents actuelle par une brosse à dents en bambou. Sur des e-shops cités précédemment vous trouverez votre bonheur  mais aussi sur les sites Kazidomi ou Kam Basics.

La salle de bain 100% belge de la rédac’

5. Bannir le plastique dans votre cuisine

Maintenant que les pailles en plastique sont interdites, vous pouvez en trouver en inox ou dans d’autres matières. Remplacez également vos bouteilles en plastiques par des gourdes. Il existe aussi des lunchbox qui vous permettent de transporter votre nourriture plus facilement (comme par exemple, la Wood’dwich, une boite à sandwich en bois). 

6. Trier ses déchets

N’oubliez pas de trier vos déchets et si vous en avez l’opportunité, confectionnez-vous un compost. Cela réduira le poids de vos poubelles, mais c’est aussi l’occasion de recycler vos déchets organiques et favoriser la biodiversité dans votre jardin. Si vous n’avez pas de place pour composter, certains quartiers proposent des composts à la disposition de leurs habitants.

7. Privilégier les douches

Préférez des douches aux bains afin de diminuer votre consommation d’eau. Idéalement, votre douche doit durer entre 5 et 7 minutes afin de ne pas en abuser.

8. Utiliser des tote bags

Quand vous faites vos courses, utilisez vos tote bags en guise de sacs afin d’éviter d’utiliser des sacs en plastique. En plus de faire un geste pour la planète, les sacs en tissu sont beaucoup plus résistants et surtout réutilisables (évitez d’acheter ou accepter tous les totes bags qu’on vous propose, avec quelque-uns c’est suffisant). 

9. Acheter en 2e main

N’hésitez pas à aller faire un tour dans les friperies ou d’acheter des vêtements en seconde main. C’est aussi l’occasion de faire de jolies trouvailles tout en faisant un geste pour la planète.

Notre sélection de friperies à Bruxelles 

Comment adopter la slow fashion ? 

10. Supprimer ses mails

mais nos mails ont un réel impact sur l’empreinte carbone. D’après une étude, supprimer 30 mails permettrait d’économiser l’équivalent de la consommation d’une ampoule pendant une journée.

On ne s’en rend pas compte, mais tous ces petits gestes permettent de réduire considérablement notre empreinte écologique. A nous de jouer maintenant ! 

Sandra Sacré 

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Food Lifestyle

“Busy, Busy”: le livre de recettes des gens pressés

C’est un fait, nous sommes très nombreux à avoir des quotidiens surchargés. On vit à du cent à l’heure et on se dit souvent que les journées sont bien trop courtes pour venir à bout de tout ce qu’on a à faire. Du coup, quand vient l’heure de préparer le repas, il n’est pas rare que la flemme s’installe… Heureusement, dans son nouveau livre, Marie Gourmandise nous donne quelques trucs et astuces pour mieux gérer notre temps en cuisine.

Marie Van Bleyenberghe aka Marie Gourmandise

Toutes les personnes qui la suivent sur les réseaux sociaux seront probablement d’accord avec nous: Marie Gourmandise est une véritable source d’inspiration. Blogueuse food depuis plusieurs années, elle réunit aujourd’hui pas moins de 23.000 followers sur sa page Instagram. A côté de cela, elle est aussi la maman comblée de deux petits garçons, Louis (2 ans) et Maxime (1 an). Autant dire qu’elle en a des choses à faire, et qu’elle sait donc de quoi elle parle quand il s’agit de préparer des repas équilibrés qui plairont à toute la famille, tout en n’ayant pas toujours le temps de passer des heures en cuisine.

©Marie Gourmandise (compte Instagram)

Cuisiner selon son temps

Dans « Busy, Busy? », tout est fait pour nous faciliter la vie puisque les recettes sont classées selon leur temps de préparation. On y retrouve des grands classiques comme le houmous, le chili con carne, le poulet basquaise ou encore le riz au lait, mais aussi des plats plus originaux tels que la tartouille, les boulettes caribou et les croownies. Dans un cas comme dans l’autre, l’idée est de rationaliser son temps et donc de ne pas en perdre avec des recettes compliquées qui nécessitent beaucoup d’étapes et une liste d’ingrédients longue comme le bras. 

Une question d’organisation

Le livre propose aussi des recettes pour anticiper les jours où il est impossible de trouver du temps pour cuisiner ou pour quand l’envie n’est tout simplement pas là… car oui, ça arrive même aux meilleurs. En ce qui nous concerne, nous sommes conquises par le granola sucré et le bocal risotto presto qui vont probablement devenir nos meilleurs alliés pour les grosses périodes de rush. Dans le même esprit, l’ouvrage regorge de conseils pour mieux organiser son temps, d’astuces “zéro gaspi” et de petits outils bien pratiques (calendrier des fruits et légumes par saison, un tableau des temps de cuisson, etc).

Mention spéciale pour les photos

En plus d’être hyper pratique, “Busy, Busy?” est visuellement une véritable pépite notamment grâce aux photos d’Elodie Deceuninck, dont nous tenions également à saluer le travail. Un véritable plaisir pour les yeux qui ne peut que donner encore plus envie de se mettre derrière les fourneaux.

©Elodie Deceuninck

Vous l’aurez compris, la rédac’ de Mode in Belgium a complètement adopté ce livre de cuisine! Vous voulez aussi vous le procurer? Rendez-vous en librairie ou sur le site des Editions Racine.

Julie Jandrain 

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Beauté

MakeSenz : L’évolution de la beauté belge & éco-consciente

8 ANS DE RESPECT

Il y 8 ans, avec une volonté de proposer des alternatives cosmétiques naturelles et respectueuses, Sophie créa MakeSenz. Forte de ses valeurs de respect de la peau et de la planète, la marque aux produits personnalisables peut correspondre à tous ! 

En effet, MakeSenz, c’est le choix du sain, d’ingrédients naturels, durables, locaux et des emballages écoresponsables. Pour faire au plus simple, c’est l’alternative parfaite pour votre peau mais également pour l’écosystème ! 

En tout cas, à la rédaction, nous sommes conquises par les produits testés, notamment le nouveau baume démaquillant qui, en plus de nettoyer votre visage à la perfection, vous procure une sensation de douceur.

© MakeSenz

ET DEPUIS LE DERNIER ARTICLE ?

Depuis, MakeSenz n’en finit pas d’évoluer et de grandir. Avec une augmentation considérable de la vente en ligne en Belgique mais aussi chez nos voisins français, la marque “fait son petit bonhomme de chemin”. En plus de la vente en ligne, vous retrouverez vos produits préférés dans la boutique et atelier à Ixelles mais également dans de nombreux points de vente comme Séquoia, Mahalo à Liège ou encore The Place to bio à Tervuren ! 

POUR LA SUITE…

On ne peut que miser sur MakeSenz ! Avec une remise en question constante de la créatrice, Sophie, nous sommes certaines que les nouveautés vous surprendront, et ce, toujours dans le respect, la simplicité et la naturalité 

Sasha Lacroix 

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